Algérie

Les pays arabes qui normalisent leurs relations avec Israël "n'en tirent aucun bénéfice particulier"


Les pays arabes qui normalisent leurs relations avec Israël, "n'en tirent aucun bénéfice particulier", a déclaré lundi le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, soulignant que l'entité sioniste est fondée sur "une idéologie qui a pour intention de dominer et contrôler la région"."Normaliser ses relations avec Israël ce n'est pas gagner un ami. Des pays arabes ont normalisé leurs relations avec Israël pensant que cette normalisation allait leur apporter une stabilité et peut-être même de la prospérité économique. Ces pays, en réalité, n'en tirent aucun bénéfice particulier", a indiqué M. Djilali lors de son passage à "L'invité de la rédaction" de la chaîne 3 de la Radio nationale.
"Israël est le résultat d'une idéologie. C'est un pays qui s'est construit sur l'idée messianique du Grand Israël qui doit dominer et contrôler toute la région, donc il ne fera de cadeaux à aucun pays arabe", a-t-il ajouté.
Reconnaissant que cette situation crée des "pressions" sur l'Algérie notamment sur le plan géopolitique, M. Djilali a souligné, à cet effet, la nécessité de "ne pas céder à ce genre de pressions" par le renforcement de la confiance et le dialogue en interne, et des institutions démocratiques du pays, a-t-il dit.
Invité, par ailleurs, à s'exprimer sur la déclaration du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, faite dimanche depuis son lieu de convalescence, M. Djilali a qualifié l'apparition du chef de l'Etat de "grand soulagement pour l'Algérie, tout comme pour l'écrasante majorité des Algériens".
"C'est rassurant pour le pays", a-t-il ajouté, estimant que le contenu de la déclaration du président Tebboune affirmait la poursuite des réformes entamées pour un "renouvellement très sérieux de la classe politique et des institutions".
"Reprendre le cours des réformes est une nécessité maintenant", a-t-il indiqué, estimant que l'accélération de l'élaboration du projet de loi relatif au régime électoral était un "très bon signal et signifie que le train des réformes est sur les mêmes railles vers un changement profond dans les institutions".
"Une démocratie ça se construit et n'est pas une forme de libertés débridées. La solution est d'instaurer un vrai dialogue, d'aller vers des élections législatives le plus tôt possible et dégager des institutions crédibles et représentatives, ensuite avoir un gouvernement de compétences politiques et pas seulement de technocrates", a ajouté M. Djilali.
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