Les pays arabes déterminés à relever le défi de la sécurité alimentaire

L'Organisation arabe du développement agricole (OADA) a souligné mardi la nécessité d'augmenter le potentiel humain en matière de production et de renforcer les investissements pour relever le défi de la sécurité alimentaire dans le monde arabe, a affirmé le ministre de l'Agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa.
Dans une déclaration à l'APS, M. Benaissa a indiqué que la 41ème session du conseil exécutif l'OADA qui se tient à Tunis, a adopté une série de décisions visant à réduire la dépendance alimentaire et à augmenter la production agricole à travers le renforcement de la ressource humaine et des investissements tout en accordant un intérêt particulier à la formation en la matière.
M. Benaissa qui préside le conseil exécutif de cette organisation a expliqué que la dépendance alimentaire dont souffrent les pays arabes et les maigres récoltes étaient dues notamment à la position géographique de la région arabe caractérisée par l'aridité des terres et la rareté des ressources hydriques.
Le ministre a estimé par ailleurs que les pays arabes s'adaptaient de plus en lus aux changements et mutations survenus dans le monde notamment la crise financière mondiale et crise alimentaire (2007-2008) et la volatilité des prix des produits alimentaires.
Il a relevé "une prise de conscience arabe commune" où les parties officielles et les organisations en charge de l'alimentation, 'uvrent désormais à "s'adapter aux nouvelles exigences".
A cet effet, plusieurs pays arabes ont lancé de vastes opérations portant notamment sur l'élargissement des superficies agricoles, l'introduction du machinisme dans l'agriculture et les nouvelles techniques d'irrigation.
Evoquant la dépendance alimentaire, M. Benaissa a rappelé que cette question était désormais à l'ordre du jour de tous les pays aussi bien développés qu'en voie de développement.
M. Benaissa avait relevé lors de son intervention devant les délégations participant à cette rencontre que la sécurité alimentaire constituait un des défis qui se posent aux pays arabes dont les importations agricoles sont passées de 18 milliards de dollars en 2000 à 34 milliards de dollars en 2011.
APS
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