Algérie

Les pauvres auront-ils leur sachet de lait '



Les pauvres auront-ils leur sachet de lait '
C'est une réunion ordinaire nous confirmeront certains intervenants à qui nous avions posé la question. Nous avons un autre point de vue que cette horrible banalité accordée au sujet de l'alimentation.
Ce n'est pas une réunion ordinaire, elle est le virage décisif dans la filière lait et dérivés. La partie de bras de force n'est pas encore terminée car tant que certains producteurs ou « autres représentants» d'intérêts étrangers n'ont pas encore pris conscience de l'importance du sachet de lait dans la nutrition des familles pauvres ; la partie restera encore reversible. Bien que l'Algérie se prépare en achetant en grand nombre les vaches laitières pour se mettre à l'abri de toute éventualité, les transformateurs de poudre de lait, eux ne jouent pas encore le jeu. Certains «mouilleurs de poudre» qui n'ont pas sué pour la mise en 'uvre de leurs laiteries et qui avec le beurre, l'argent du beurre, le sourire de la fermière et la complicité des yeux fermés du fermier ne veulent pas évoluer en mettant le pays en dehors des dangers qui peuvent mettre en péril la souveraineté nationale. Ce jour là même eux seront rejetés par ceux qu'ils sont en train de servir maintenant. Ceux là qui veulent appliquer leurs dictats et donneront la priorité à leurs producteurs en se disant que celui qui a trahi son pays nous trahira, c'est un principe respectable. Les pays européens ont décidé de ne plus soutenir les trèfles et luzernes tout simplement parce qu'ils ne veulent pas que nos citoyens bénéficient de leur lait au prix actuel. Si la filière a pris conscience, certaines structures du patronat sentent le danger par excès de vigilance et tentent de saborder une structure qui leur échappe. D'abord c'est un groupement d'intérêts commun et non une structure étatique. Leurs revendications étaient basées sur le subjectif soi-disant que le gardien de l'Onil leur obstrue l'entrée et ils disent aussi que ce n'est plus comme avant. C'est tout à fait juste, car avant c'était eux qui dictaient à l'ex-directeur la répartition de la poudre de lait avec « le système du premier venu, premier servi ». Actuellement c'est un cahier de charges qui lie les différentes parties. Donc ils n'ont rien à faire à l'Onil. Les travailleurs de la laiterie de Draa Ben Khedda qui sont dans leur énième journée de grève et qui ont une seule et unique revendication «que l'Etat récupère la laiterie» sous prétexte que le patron spécule sur la poudre de lait. Devant cette situation, Louisa Hanoune en fait son cheval de bataille et use de cette affaire dans tous ses discours.


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