Algérie

Les «patatiers» se réunissent



Les «patatiers» se réunissent
C'est d'abord pour se féliciter que les différents opérateurs de la filière agricole se rencontrent aujourd'hui au siège du ministère de l'Agriculture et du Développement rural.
Le comité interprofessionnel de la pomme de terre se réunit à la veille de la réunion des cadres du secteur. Le ministre, le Dr Rachid Benaissa présidera cette rencontre. Les comités régionaux qui constituent le comité national auront à évoquer bien sûr, avec fierté le bilan. Ils évalueront aussi les démarches à suivre qu'ils ont préconisées lors des différentes rencontres. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des rencontres périodiques. Le décloisonnement et les approches nouvelles ont permis de dégager une dynamique qui ne fait que se consolider depuis trois ans. L'évaluation concernera le déroulement de la campagne écoulée, l'état de préparation et de mise en place de la campagne 2011/2012, les conditions de stockage ainsi que d'autres segments composant cette filière. L'accroissement de la production est plus qu'encourageant. Ce n'est pas fortuit. C'est l'objectif du SYRPALAC qui est en fin de compte atteint. Il n'y a qu'à constater et comparer avec les statistiques. A signaler que la pomme de terre n'a pas manqué durant ces dernières trois années. De ricochet elle n'a pas été importée. C'est le tubercule des terres nobles d'excellence qui a été le défiant des pommes de terre étranges et étrangères. Le communiqué du ministère s'en targue sans vanité d'annoncer : «La filière pomme de terre est marquée ces derniers temps par une forte dynamique et un accroissement notable de la production, qui a atteint, en 2011, 3.8 millions de tonnes, contre 3.2 millions de tonnes en 2010, 2.67 millions de tonnes en 2009, et 2.2 millions de tonnes en 2008. Le niveau de production de pommes de terre, fixé à l'horizon 2014, est estimé à 4 millions de tonnes. Néanmoins, les professionnels de la filière estiment que ce niveau sera atteint, voire dépassé, lors de la campagne 2011/2012». Si les résultats très encourageants des sélections de semences engagées au centre de recherche de Tiaret se confirment pour la «tchubeck» qui peut se multiplier par 80, l'Algérie aura des problèmes d'excédents à gérer et des moyens de stockage à mettre en 'uvre. Ce n'est pas uniquement la maîtrise des techniques ou des expertises qui sont les principaux vecteurs de développement de la filière mais sans détour c'est «la décision politique d'organiser le marché et de soutenir les producteurs dans leurs efforts» ,ne pas les abandonner aux moments difficiles tels sont les principes qui assurent une base pour la souveraineté alimentaire.


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