Les passants en danger !

Un balcon s’effondre complètement à la rue Larbi Ben M’hidi L’effondrement intégral d’un balcon enregistré vendredi par la protection civile au 59 rue Larbi ben M’hidi, (ex rue d’Arzew) a désormais mis le warning sur le danger qu’encourent les passants. Vu les amas de gravats amoncelés sur la chaussée, une catastrophe quasi-certaine a été évitée de justesse. «Heureusement, le balcon est tombé un vendredi à une heure de faible affluence.S’il est tombé par un jour de semaine, ça serait sans doute une catastrophe», a déclaré une riveraine. A Sidi El Houari, c’est tout un mur de soutènement, s’élevant sur 15 mètres qui s’est effondré sur une rue d’affluence moyenne, au 57 rue Gabli. Par miracle, il n’y a pas eu de victimes. Les bâtisses des alentours ont été couvertes de poussière. Pour rappel, une piétonne est morte suite à la chute d’un balcon au centre-ville, au boulevard des Chasseurs, il y a quelques années. «C’est devenu dangereux donc de faire du lèche-vitrine ou tout simplement de déambuler au Centre-ville. Il ne faut pas marcher sur le bitume car on risque d’être écrasé par une voiture roulant à tombeau ouvert, comme c’est le cas de plusieurs personnes mortes fauchées par des chauffards dernièrement, et également sur les trottoirs, parce que les balcons des immeubles vétustes du Centre-ville peuvent tomber à chaque instant», a déclaré un citoyen. En effet, l’Office National de la Promotion et de la Gestion Immobilière d’Oran a recensé, récemment, 1990 immeubles vétustes au niveau du centre-ville qui font partie de son patrimoine immobilier. Nombreux sont les immeubles privés et ceux des institutions et entreprises publiques qui menacent de s’effondrer, aussi. Les balcons de ces immeubles sont désormais comme une épée de Damoclès sur la tête des piétons oranais. Une source auprès du secteur urbain de l’Emir nous a révélé qu’aucune mesure n’a été prise quant à la réfection, au moins, des balcons qui menacent les citoyens. B.M.