Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli a déclaré hier, que son parti participera aux élections locales, prévues le 29 novembre, tout en soulignant la décision du bureau national de restructurer le parti à cet effet.
Au cours d'une conférence de presse qu'il a animée à la Maison de la presse Tahar-Djaout, ayant précédé une réunion avec les membres du bureau national, le Dr Sahli a indiqué qu'un noyau est conçu pour prendre en charge la «stratégie de restructuration», décidée lors de la réunion du BN. «Nous avons entrepris le chemin des législatives du 10 mai, sans que le parti ne soit restructuré de manière efficace. Cette fois-ci, 45 bureaux de wilaya sont fin prêts, avec un autre provisoire à Tipasa», a-t-il dit. S'agissant des préparatifs pour les locales, le SG de l'ANR a expliqué que des conférences sont tenues à travers toutes les wilayas du pays, en insistant sur l'importance des élections prochaines dans la consécration des réformes politiques annoncées par le chef de l'Etat. «Les locales sont d'une importance extrême, car d'une part, elles doivent être une deuxième halte pour le processus des élections, et d'autre part, elles se feront avec le nouveau code de wilaya, adopté récemment», a-t-il déclaré. Il a précisé que le parti ne peut être présent dans toutes les daïras, seulement, celui-ci aura à garantir «sa crédibilité» auprès des électeurs. «Nous avons décidé d'installer deux sous-commissions. Une d'entre elle, s'occupera des candidatures et l'autre du programme des élections locales», a-t-il expliqué, en ajoutant «nous avons décidé également que chaque candidat contribuera avec la somme de 2 000DA pour le remboursement des dettes du parti, qui s'élèvent à un milliard de centimes». En ce sens, il a souligné : «si l'Etat, nous avait accordé les aides financières promises, on n'en serait pas là». Pour ce qui est du taux d'élimination des listes électorales à 7%, le SG de l'ANR a informé qu'un appel vers les autres partis politiques, dénonçant cette mesure, pour constituer une plate-forme commune, a été exprimé, sans résultat. «Le taux de 7% est un grand handicap, mais ce sont les règles du jeu», a-t-il clamé. S'agissant du scénario des législatives du 10 mai, le Dr Sahli a espéré qu'il ne se reproduira pas et que certains partis, réussiront à dépasser les 7%. A cet effet, il a exprimé le souhait d'un changement dans le système électoral, en affirmant qu'il y a une prise de conscience de la part des pouvoirs publics «L'ANR n'a pas participé aux locales depuis 1997. On espère que notre participation cette fois-ci, sera conséquente.» Pour ce qui est du nombre des daïras et wilayas où l'ANR sera présente, le SG du parti a indiqué qu'il sera communiqué la semaine prochaine. Donnant son avis sur la composition du nouveau gouvernement, le chef de file de l'ANR a exprimé son soulagement quant à la participation des jeunes dans cette composition. De l'ouest... Dans son côté, l'Union pour le rassemblement national (URN) a élu hier, Hamidi Lahouari, président du parti au cours du congrès constitutif qui s'est déroulé à Oran. Le chef de file de cette nouvelle formation politique a annoncé que son parti prendrait part aux prochaines élections locales du 29 novembre «s'il obtient à temps son agrément». L'URN est structurée dans 25 wilayas. Son siège sera basé à Oran. Hier, de Tlemcen, le président du Parti Jil Djadid, Sofiane Djilali, a qualifié, lors d'une conférence régionale avec les cadres de son parti des différentes wilayas de l'ouest, «dégradée» la situation politique générale du pays après les élections législatives. Il a indiqué que son parti tente de s'organiser et de se structurer avant l'entame des prochaines échéances électorales. Sur cette échéance électorale, Djillali a estimé que la décision finale de prendre part ou non aux prochaines élections locales sera prise lors de la réunion du conseil national de son parti, prévu le 28 septembre à Alger. Pour sa part, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a plaidé samedi, à Tizi Ouzou pour «l'avènement d'un consensus national économique préludant à un consensus national politique». «Par consensus économique, le FFS entend l'instauration de la transparence dans la gestion des finances publiques, au double plan de la définition des priorités et des objectifs du développement et de l'affectation des ressources pour leur concrétisation», a-t-il expliqué. S'agissant des élections locales du 29 novembre, le SG du FFS a mis l'accent sur «l'importance de privilégier les critères de compétence et d'intégrité dans le choix des candidats appelés à une gestion de proximité des affaires publiques».
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Posté Le : 15/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kahina B H
Source : www.lnr-dz.com