Algérie

Les partis politiques refusent tout financement étranger de la campagne électorale



Plusieurs partis politiques ont rejeté à l'unanimité tout financement étranger de la campagne électorale appelant les parties compétentes de l'Etat à renforcer le controle pour contrer, par la force de la loi, de telles pratiques. «L'acceptation d'aides financières de l'étranger pour le financement de la campagne électorale fait peser de graves menaces sur la souveraineté nationale, la stabilité et la sécurité du pays», ont estimé dans des déclarations recueillies par l'APS, plusieurs représentants de partis.
Ils ont souligné à cet effet l'importance de «relever le plafond des aides financiers allouées par l'Etat pour le financement de la campagne électorale» afin de permettre aux partis de présenter leurs programmes aux citoyens dans toutes les circonscriptions électorales.
Le chargé de communication du Front des forces socialistes (FFS), M. Chafâa Bouîche, a indiqué le parti compte pour le financement de sa campagne électorale sur «les contributions de ses candidats et militants». Il a préconisé la hausse du «plafond des aides financières allouées par l'Etat pour la campagne électorale» rappelant que ces aides «restent insuffisantes pour la couverture de la campagne électorale».
Concernant les rumeurs sur des financements étrangers de la campagne électorale, M. Bouîcha a indiqué que le FFS «rejette catégoriquement ce genre de financement» soulignant que le parti «n'a aucune preuve concrète de ces faits sur lesquels les autorités compétentes devraient enquêter s'ils venaient à s'avérer». Pour le président du Front national algérien (FNA), M. Moussa Touati l'Etat «ne doit pas octroyer d'aides aux partis pour financer leurs campagnes électorales» proposant que ces fonds soient consacrés à la réalisation d'établissements scolaires et de structures de santé necessaires pour le citoyen».
Selon lui, les partis doivent compter «sur les contributions de leurs militants» pour financer leurs campagnes appelant à «un contrôle rigoureux des dépenses faites au titre de la campagne électorale». Dans le même contexte M. Touati a souligné l'impératif d'empêcher les détenteurs de fonds d'accaparer les têtes de listes».
Contrairement à M. Touati, le chargé de communication du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Aissa Kassa a souligné la nécessité d'élever la contribution financière de l'Etat au profit des partis pour leur campagne électorale notamment les nouvelles formations». Concernant le financement étranger, M. Kassa a souligné que «la loi est claire et elle doit être appliquée en cas de dépassement». «L'acceptation d'aides financières de l'étranger risque d'hypothéquer non seulement la décision et la souveraineté nationales mais aussi à la sécurité et la stabilité du pays», a-t-il considéré.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)