Les partis politiques plaident pour la valorisation du capital humain

Les partis politiques en lice pour les élections législatives du 10 mai prochain ont appelé mardi à la valorisation du capital humain en tant que "véritable" richesse du pays.
Animant un meeting au 17e jour de la campagne électorale, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a affirmé, depuis Laghouat, que sa formation politique investissait dans le capital humain algérien "pour le rendre productif et innovateur".
L'investissement dans le capital humain est à même de relancer l'économie algérienne, a estimé M. Touati pour qui la situation dans laquelle se trouve le pays actuellement "est due à la négligence du capital humain".
De son côté, le président du parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Said, a affirmé à Relizane que le changement escompté commençait par "le rétablissement des valeurs" et la promotion de dirigeants et de responsables "jouissant d'une bonne moralité".
"L'éthique et la morale peuvent avoir une part très importante dans le changement au sens où si nous choisissons des personnes pétries de valeurs, nous créerons un Etat fort, nous avancerons et nous rétablirons la confiance du peuple", a-t-il dit.
La secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, s'est prononcée, lors d'un meeting à M'sila, pour la mise sur pied de "comités populaires" qui recueilleraient des propositions concernant le choix du régime à adopter en Algérie. Elle a, par ailleurs, réitéré la position de son parti en faveur de la protection du secteur économique public "pour mettre le pays à l'abri de la crise économique mondiale".
De Batna où il a animé un meeting, le président du Mouvement El Infitah, Omar Bouacha, a, quant à lui, estimé que l'abstention lors des élections législatives ne servirait pas les intérêts de l'Algérie.
La conjoncture actuelle "nous oblige à choisir la voie du changement pacifique" par les élections , a souligné M. Bouacha, qui a rappelé que l'Algérie, qui avait payé un "lourd tribut" au cours de la décennie noire, fait actuellement l'objet de "convoitises multiples".
Le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, a estimé, pour sa part, depuis Souk Ahras, que le succès du prochain scrutin demeurait "tributaire du degré d'implication" de l'ensemble de la société, notamment des femmes et des jeunes.
M. Benhamou a affirmé que son parti accordait une importance "considérable" aux jeunes et aux femmes au foyer qu'il a appelés à se rendre massivement aux urnes, afin, a-t-il dit, de "barrer la route à ceux qui travaillent contre la stabilité du pays".
Depuis Sidi Bel Abbes où il animé son meeting, le secrétaire général de l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Noureddine Bahbouh a plaidé pour la mise en place d'un nouveau programme d'"industrialisation". Le SG de l'UFDS a souligné, par ailleurs, la nécessité de "réviser" le système éducatif et dénoncé la généralisation des cours de soutien lesquels étaient destinés, par le passé, uniquement "aux élèves faibles".