Algérie

Les partis politiques en mode «ralenti» Ils observent une totale prudence


Les partis politiques en mode «ralenti» Ils observent une totale prudence
Aux dernières nouvelles le président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis le 27 avril à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, a été transféré, mardi dernier, vers un autre établissement militaire de la capitale, afin d'y poursuivre sa convalescence a annoncé le service français de santé des armées dans un communiqué.
Aux dernières nouvelles le président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis le 27 avril à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, a été transféré, mardi dernier, vers un autre établissement militaire de la capitale, afin d'y poursuivre sa convalescence a annoncé le service français de santé des armées dans un communiqué.
Il devait être transféré aux Invalides pour suivre sa convalescence. Cela met provisoirement fin aux rumeurs qui donnaient le chef de l'Etat à Alger dans un état comateux. Il est ainsi certain que le président Bouteflika poursuit « sa convalescence ».
Pour autant, ces bonnes nouvelles sur l'évolution favorable de l'état de santé du chef de l'Etat n'ont pas fait bouger le statu-quo observé sur la scène politique nationale. Les partis politiques, du moins ceux représentatifs sur l'échiquier politique, observent une prudence sur la question de l'état de santé de Bouteflika et de ses conséquences sur la vie politique.
Jeudi dernier, le parti du Front de libération nationale (FLN) s'est fendu d'un communiqué où, il s'est félicité de l'amélioration de l'état de santé du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui observe une période de repos et de convalescence.
« Le bureau politique du FLN se félicite, en son nom personnel et au nom du comité central et de tous le militants, de l'amélioration de l'état de santé du président de la République qui observe une période de repos et convalescence », indique ce communiqué dont l'APS a reçu une copie.
Le parti exprime « sa gratitude au peuple algérien pour sa compassion avec son président et qui attend avec impatience son retour pour parachever son projet de société et réaliser les nobles objectifs qu'il a tracés pour le développement et le progrès de notre cher pays », ajoute le communiqué.
Le FLN, qui vit dans l'espoir de voir se dissiper les différends au profit d'un rapprochement des positions qui traversent le parti et ayant conduit au report de l'élection du nouveau secrétaire général à une date ultérieure depuis l'échec du début de février 2013, ne sait plus sur quel pied danser.
Il est sûr que les pro-Belkhadem, qui se sont prononcés pour le retour de Bouteflika pour parachever son projet de société, seront « doublés » par la surenchère des nouveaux redresseurs du parti qui ne se laisseront pas déborder sur cette question.
Tant il est vrai que le monde politique est dans le brouillard avec l'hospitalisation du président de la République et la période de convalescence qui se prolonge sans qu'aucun ne sache quand elle se terminera. Dans le doute, les deux ailes du FLN ne s'aventurent pas en terrain marécageux qui risque de les emporter si elles expriment une position qui ne va pas dans le sens du poil.
Au RND, la lutte pour le « leader » du parti a éclipsé les prises de positions sur l'hospitalisation et la période de convalescence du président de la République. Un prudence extrême est observé par le RND sur l'évolution de l'état de santé du président de la République. Une prudence calculée en attendant de voir plus clair sur la question et le retour ou non du chef de l'Etat aux affaires.
Si le FLN dit attendre le retour de Bouteflika pour parachever son projet de société, au RND on ne souffle mot sur le retour du chef de l'Etat aux affaires. En attendant que le brouillard se dissipe, les deux ailes du parti se « tirent les cheveux ».
D'un côté comme de l'autre, on n'est pas près de lâcher prise. Chacun tire la couverture de son côté, d'où une situation complexe et insurmontable que vit le parti avec des risques de le payer très cher à échéance assez proche avec une élection présidentielle, qui approche à grands pas, et du chantier de la révision de la Constitution qui, lui, est programmé pour cette année. Donc, rien ne bouge au RND sur les questions fondamentales.
Demain, il sera trop tard pour rattraper ce qui a été dilapidé dans l'ancrage populaire du parti. L'actuelle direction nationale du RND, conduite par le secrétaire général par intérim Abdelkader Bensalah, est en total désaccord avec le chef de file du mouvement de redressement, Yahia Guidoum.
Cette absence de consensus au sommet du RND risque de s'amplifier en ce sens qu'on parle d'un retour de l'enfant prodigue du RND, Ahmed Ouyahia, à la direction du parti. Au MSP, on se montre « mesuré », sur l'Etat de santé du président de la République.
Abderrezak Mokri, le tout nouveau chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), élu du congrès national, qui s'est tenu à Alger les 2, 3 et 4 mai, est partisan de la transparence. « Le président de la République, s'il se porte bien comme on dit, doit se montrer à la télévision, c'est la seule façon de démentir toutes les rumeurs », a-t-il indiqué sinon l'application de l'article 88 de la Constitution devient obligatoire.
« Le pays ne peut pas supporter une paralysie de ses institutions dans une conjoncture comme celle que nous connaissons actuellement » a-t-il déclaré.
Il devait être transféré aux Invalides pour suivre sa convalescence. Cela met provisoirement fin aux rumeurs qui donnaient le chef de l'Etat à Alger dans un état comateux. Il est ainsi certain que le président Bouteflika poursuit « sa convalescence ».
Pour autant, ces bonnes nouvelles sur l'évolution favorable de l'état de santé du chef de l'Etat n'ont pas fait bouger le statu-quo observé sur la scène politique nationale. Les partis politiques, du moins ceux représentatifs sur l'échiquier politique, observent une prudence sur la question de l'état de santé de Bouteflika et de ses conséquences sur la vie politique.
Jeudi dernier, le parti du Front de libération nationale (FLN) s'est fendu d'un communiqué où, il s'est félicité de l'amélioration de l'état de santé du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui observe une période de repos et de convalescence.
« Le bureau politique du FLN se félicite, en son nom personnel et au nom du comité central et de tous le militants, de l'amélioration de l'état de santé du président de la République qui observe une période de repos et convalescence », indique ce communiqué dont l'APS a reçu une copie.
Le parti exprime « sa gratitude au peuple algérien pour sa compassion avec son président et qui attend avec impatience son retour pour parachever son projet de société et réaliser les nobles objectifs qu'il a tracés pour le développement et le progrès de notre cher pays », ajoute le communiqué.
Le FLN, qui vit dans l'espoir de voir se dissiper les différends au profit d'un rapprochement des positions qui traversent le parti et ayant conduit au report de l'élection du nouveau secrétaire général à une date ultérieure depuis l'échec du début de février 2013, ne sait plus sur quel pied danser.
Il est sûr que les pro-Belkhadem, qui se sont prononcés pour le retour de Bouteflika pour parachever son projet de société, seront « doublés » par la surenchère des nouveaux redresseurs du parti qui ne se laisseront pas déborder sur cette question.
Tant il est vrai que le monde politique est dans le brouillard avec l'hospitalisation du président de la République et la période de convalescence qui se prolonge sans qu'aucun ne sache quand elle se terminera. Dans le doute, les deux ailes du FLN ne s'aventurent pas en terrain marécageux qui risque de les emporter si elles expriment une position qui ne va pas dans le sens du poil.
Au RND, la lutte pour le « leader » du parti a éclipsé les prises de positions sur l'hospitalisation et la période de convalescence du président de la République. Un prudence extrême est observé par le RND sur l'évolution de l'état de santé du président de la République. Une prudence calculée en attendant de voir plus clair sur la question et le retour ou non du chef de l'Etat aux affaires.
Si le FLN dit attendre le retour de Bouteflika pour parachever son projet de société, au RND on ne souffle mot sur le retour du chef de l'Etat aux affaires. En attendant que le brouillard se dissipe, les deux ailes du parti se « tirent les cheveux ».
D'un côté comme de l'autre, on n'est pas près de lâcher prise. Chacun tire la couverture de son côté, d'où une situation complexe et insurmontable que vit le parti avec des risques de le payer très cher à échéance assez proche avec une élection présidentielle, qui approche à grands pas, et du chantier de la révision de la Constitution qui, lui, est programmé pour cette année. Donc, rien ne bouge au RND sur les questions fondamentales.
Demain, il sera trop tard pour rattraper ce qui a été dilapidé dans l'ancrage populaire du parti. L'actuelle direction nationale du RND, conduite par le secrétaire général par intérim Abdelkader Bensalah, est en total désaccord avec le chef de file du mouvement de redressement, Yahia Guidoum.
Cette absence de consensus au sommet du RND risque de s'amplifier en ce sens qu'on parle d'un retour de l'enfant prodigue du RND, Ahmed Ouyahia, à la direction du parti. Au MSP, on se montre « mesuré », sur l'Etat de santé du président de la République.
Abderrezak Mokri, le tout nouveau chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), élu du congrès national, qui s'est tenu à Alger les 2, 3 et 4 mai, est partisan de la transparence. « Le président de la République, s'il se porte bien comme on dit, doit se montrer à la télévision, c'est la seule façon de démentir toutes les rumeurs », a-t-il indiqué sinon l'application de l'article 88 de la Constitution devient obligatoire.
« Le pays ne peut pas supporter une paralysie de ses institutions dans une conjoncture comme celle que nous connaissons actuellement » a-t-il déclaré.
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