Algérie

Les partis politiques en campagne continuent de promettre le changement une fois à l'APN



Les partis politiques en campagne continuent de promettre le changement une fois à l'APN
Les partis politiques en lice pour les législatives du 10 mai prochain ont continué dimanche de tenir des discours de campagne favorables au "changement" et à "l'amélioration" des conditions socio-économiques des citoyens, notamment les jeunes.
En ce huitième jour de la campagne électorale pour les législatives 2012, le président du parti Ahd 54, Ali-Faouzi Rebaïne, a affirmé lors d'un meeting à Tolga, dans la wilaya de Biskra, que le "signal du changement" sera donné par les électeurs le jour du scrutin.
Dans le but d'inciter les citoyens à voter, M. Rebaïne a estimé que les législatives 2012 constituaient une occasion pour opérer le changement tant souhaité par le peuple et à consacrer la rupture .
Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a, quant à lui, promis aux électeurs de la wilaya de Béjaïa de changer la politique économique actuelle, basée sur l'importation, par une autre qui sera plus favorable à l'investissement.
Estimant que les expériences électorales antérieures "ont toutes été triturées", M. Touati a appelé les militants de son parti à "se mobiliser plus que jamais" et à "surveiller de près l'opération de vote, de l'émargement jusqu'au dépouillement", pour contrecarrer toute tentative de fraude.
A Naâma, le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Said, a affirmé lors d'un meeting que les prochaines législatives constituaient une opportunité pour changer "une situation incorrecte" et réhabiliter les jeunes compétences nationales.
M. Said a estimé dans son discours électoral que le changement des mécanismes du pouvoir passait par l'édification d'un Etat de droit.
Pour sa part, le secrétaire général du parti du Front de libération national, Abdelaziz Belkhadem, a fait valoir lors d'un meeting à Tiaret l'attachement de sa formation politique au "changement constructif " et non pas à celui qui "ébranlerait la stabilité de l'Algérie".
Selon M. Belkhadem, certains milieux "sont à la recherche d'un changement qui porte atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays, notamment ceux qui appellent au boycott du prochain scrutin".
"Des apprentis sorciers veulent nous imposer un changement à l'image de ce qui s'est produit en Tunisie, en Libye, en Egypte et actuellement en Syrie", a estimé le SG du parti du FLN.
Lors d'une rencontre à Médéa, le président du Front de la justice et du développement (FJD) Abdellah Djaballah, a expliqué que son parti plaidait pour un Etat démocratique et d'alternance, qui "laisse le choix au peuple de choisir ses gouvernants en toute liberté".
Au plan économique, le président du FJD s'est engagé, dans le cas où ses candidats obtiendraient la majorité au sein de la future assemblée, à lancer "un vaste programme" visant à la relance les secteurs de l'agriculture, l'industrie et des services.
De son côté, le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a mis en garde à Bouira, contre l'utilisation de la religion à des fins politiques et en tant comme moyen d'arriver au pouvoir.
"Le changement préconisé par le MPA consiste dans l'édification d'un Etat populaire et démocratique respectant les libertés individuelles et collectives, et non dans un retour à la décennie noire", a-t-il encore dit.




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