Algérie

Les partis politiques déjà dans le bain '


Les partis politiques déjà dans le bain '
L'opposition exprime d'ores et déjà son pessimisme, lié essentiellement aux dispositions introduites dans le nouveau code communal. Le texte prévoit notamment de soumettre les candidatures indépendantes où celles des partis n'ayant pas atteint un seuil de 5% des suffrages lors du précédent scrutin, à la collecte de signatures pour le dépôt des candidatures. Il propose également de codifier la répartition des sièges dans le cas où aucune liste n'aurait obtenu le seuil minimal de voix fixé lors des élections législatives et locales. Cela n'a pas empêché le FLN de se projeter vers l'avenir, en garantissant par la voix de son SG, qu'il a « les moyens de rafler la mise aux élections locales et législatives ». Hocine Khaldoun, membre du bureau politique du FLN, en charge de la communication, dira que « le FLN est prêt pour les élections. Nos statuts définissent clairement la procédure.Ce qui nous intéresse beaucoup plus, ce sont les dispositions de la nouvelle loi électorale. Nous allons essayer de les mettre en conformité avec nos statuts », explique-t-il. Et d'enchaîner : « nous sommes la première force politique. Il va de soi que nous voudrions maintenir notre position au sein de la classe politique. Le FLN est pour le renforcement de la démocratie ». Selon Khaldoun, le vrai critère de crédibilité, c'est 5% ou un peu plus du quorum électoral. Il a tenu à rappeler dans ce sillage que son parti avait raflé en 2012 plus de 220 sièges. Ce qui est une majorité confortable. Il a souligné que le FLN n'avait jamais misé sur la majorité écrasante qui pourrait engendrer une situation de monopole politique, car dans l'exercice démocratique, « la représentation doit être relative ». Nabil Yahiaoui, chargé de communication de Tajamou Amel El Djazair (TAJ) a fait savoir dans ce cadre que la dernière session du conseil national avait adopté une résolution concernant les prochains scrutins. Les préparatifs des législatives ont commencé mais, affirme Yahiaoui, il faudra attendre les nouveautés qui seront introduites dans le cadre du nouveau code électoral.« C'est la première fois que nous allons participer à des élections législatives. Nous devons bien nous y préparer. Nous devons réaliser un bon score afin de consolider notre place sur la scène politique nationale », soutient-il. Filali Ghouini, secrétaire général du mouvement El Islah, a fait savoir que son parti n'a pas encore entamé les préparatifs de ces joutes. Cette question sera tranchée par le conseil consultatif du parti. Il a tenu à souligner que son parti est contre les nouvelles dispositions du nouveau code électoral, notamment de l'instance de surveillance des élections. A ses dires, ce n'est pas ce qui a été revendiqué par les partis politiques. L'exigence de la collecte des signatures est pour lui « illogique et inacceptable ». Filali a indiqué que son parti envisage de consulter ses alliés autour de la question de la participation ou non aux prochaines législatives. Otmane Maazouz, SG chargé de communication au RCD, a fait savoir que les véritables préparatifs n'ont pas encore commencé. « Nous prendrons tout notre temps pour cela, d'autant que toutes les demandes de l'opposition ne sont pas encore satisfaites, notamment l'institutionnalisation de l'instance de contrôle et de surveillance des élections », lâche-t-il. Ramdane Taazibt, membre dirigeant au PT, dira, pour sa part, que les législatives ne constituent nullement une priorité de l'heure pour le parti des travailleurs. « Au PT, nous sommes préoccupés par les nouveautés apportées au code électoral à la lumière de la nouvelle constitution ».
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