Algérie

Les partis politiques accordent leur violon


« Une des solutions possibles est de dissoudre l'actuel gouvernement, contesté par le peuple «, c'est ce qu'a estimé, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, depuis Guelma.Intervenant lors d'une rencontre organisée à la Maison de la culture Abdelmadjid-Chefai en présence des cadres de sa formation politique issus de la région Est du pays, M. Touati a indiqué que «l'élection présidentielle est possible dans les brefs délais», tout en précisant que l'organisation de toute élection ne doit pas avoir recours à l'actuel Conseil constitutionnel. «Une des solutions (...) possibles est de recourir directement à l'organisation de l'élection présidentielle dans les plus brefs délais», a-t-il précisé, tout en affirmant que toute élection doit avoir lieu sans se référer à l'actuel Conseil constitutionnel. «Ce Conseil a été désigné par l'ancien pouvoir», a-t-il dit à ce propos. Le président du FNA a appelé à «trouver dans les plus brefs délais une issue à la crise que vit le pays à travers la dissolution de l'actuel gouvernement et le passage à une période de transition». «Une des solutions possibles est de dissoudre l'actuel gouvernement, contesté par le peuple», a affirmé Moussa Touati, soulignant que «la phase de transition consiste à ouvrir la voie à tous les courants populaires y compris les représentants du ?'Hirak'' pour contribuer à l'organisation d'une élection présidentielle honnête». De son coté, le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a affirmé que «dans le but d'aboutir à des solutions objectives et constructives à la conjoncture politique que traverse l'Algérie, notre parti politique insiste sur la nécessité de lancer un dialogue sérieux». M. Ghouini s'est dit «satisfait» quant à la mise en place du Panel de dialogue qui devrait, a-t-il poursuivi, «lancer un dialogue sérieux et responsable permettant de parvenir à des solutions consensuelles, réalisables, réalistes et objectives». Quant à la réaction du parti politique du Mouvement El Bina, il a appelé pour l'accélération du processus du dialogue pour faire «sortir l'Algérie de la crise qu'elle traverse». Lors d'une rencontre avec les cadres locaux et les sympathisants de sa formation politique, organisée à la maison de la culture Rachid Bouneb, le responsable politique du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina a souligné que l'approche adoptée par son parti face à la situation politique actuelle est «la bénédiction du Hirak». Et d'ajouter : «Le mouvement El Bina accompagne la commission de dialogue dirigée par Karim Younès, car il n'y a de solution à la crise actuelle que par le dialogue et la discussion autour d'une table pour trouver le moyen idoine permettant de sortir de la crise au plus tard dans un délai d'un mois». Evoquant les membres de l'actuelle commission de dialogue, Abdelkader Bengrina a indiqué que sa formation politique «ne conteste pas ses membres (...) et ne ménagera aucun effort pour les aider à mener à bien leur mission à condition qu'ils agissent sans exclure aucune partie, exception faite pour ceux ayant appelé pour un 5e mandat». «La commission doit accélérer ses concertations et les conclusions qui sanctionneront sa mission seront son véritable test, dont notamment l'éviction du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales de l'organisation de la prochaine élection présidentielle, et son travail doit être couronné d'une loi sur l'autorité nationale indépendante d'organisation des élections.
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