Algérie

Les partis politiques à l'heure du pragmatisme Ils ont tiré les enseignements des législatives de mai dernier



Ils seront plus de 44 partis politiques qui vont participer aux élections locales qui auront lieu au courant du quatrième trimestre de 2012, si le calendrier électoral est respecté. La nouveauté pour cette échéance : la participation des 21 partis nouvellement agréés depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle loi organique relative aux partis politiques en février dernier dans la course aux assemblées populaires communales et de wilays. Des appels à candidatures sont d'ores et déjà lancés par les partis politiques ayant plus ou moins un ancrage populaire. Des commissions nationales sont ainsi mises en place par les états-majors de ces formations politiques pour veiller au respect des critères pour le choix des candidats devant porter les couleurs du parti pour cet évènement que d'aucuns qualifient de très important. D'autant qu'il intervient à la veille de la révision de la Constitution et aux présidentielles de 2014. Est-ce que les critères définis par les textes des partis seront respectés par leurs responsables lors de l'élaboration des listes des candidats devant postuler aux APC et APW ' Rien n'est moins sûr. Il semble que les résultats des élections législatives de mai dernier ont donné à réfléchir aux dirigeants des partis politiques. Ceux qui ont tiré des enseignements disent agir par «pragmatisme». Un pragmatisme exercé déjà par le FLN lors des dernières législatives et qui a soulevé de vives protestations des militants du parti donnant naissance à une dissidence qui met le vieux parti dans une agitation perpétuelle et dont les effets se font encore sentir. L'inscription sur les listes électorales de gens qui ne sont ni adhérents au parti ni parfois ne faisant pas partie des cercles sympathisants. C'est ainsi qu'on a vu sur les listes du parti des gens qui n'ont rien à voir avec les valeurs prônées par les textes du vieux parti. Ce sont les gens de la chkara (hommes d'affaires) qui ont acheté les places, accusent les
«inconditionnels» du FLN. Il est sûr que cette «opération» sera renouvelée lors de la prochaine échéance électorale. Ce rendez-vous qualifié aussi de très important par le Rassemblement national démocratique du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui s'emploie à consacrer le «pragmatisme» électoral. Le RND ouvre ses portes aux candidats qu'ils soient adhérents aux parti ou simples sympathisants. Dans le dernier cas les dirigeants seront-t-ils très regardants sur les critères définis par le statut et le règlement intérieur du parti. Les critères de moralité et de probité, énoncés par la loi et par les textes propres du parti dans ce cas seront-ils respectés. Les encartés du RND accepteront-ils cette facilitation accordée à cette catégories de postulants aux APC et APW pour représenter le parti ' Autant de questions que ne manqueront pas de poser ces militants, surtout ceux qui ambitionnent un bon positionnement sur les listes électorales. Des remous en perspective qui fragiliseront encore le RND, sujet à un mouvement de contestation qui exige ni plus ni moins que le départ de son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. Une contestation alimentée par les écartés des listes du RND des dernières législatives et sur lesquels viendront s'ajouter pour renforcer leurs rangs, les recalés des listes pour les prochaines élections locales. Du beau monde qui fera passer des nuits blanches au SG du parti. Les deux partis qui forment l'Alliance présidentielle qui ne manqueront pas de se tirer dans les pattes, lors de rendez-vous, disent agir par «pragmatisme». Les partis islamistes, grands perdants aux dernières législatives devraient eux aussi faire preuve de pragmatisme au vu du nombre pléthorique de partis qui participeront aux prochaines locales. L'oiseau rare sera une denrée convoitée par toutes les formations politiques, indépendamment de ses convictions ou sa couleur idéologique. Un pragmatisme étrange que l'on ne retrouve pas chez Louisa Hanoune, le leader du Parti des travailleurs. Au sein du parti, on ne badine avec les
«valeurs» qui font son image. Pour Louisa Hanoune, il n'est pas question de faire du remplissage, tous les candidats devront être issus de la base militante de sa formation politique. Les candidats potentiels de la 25ème heure ne sont pas admis. Une commission électorale a été installée au sein du PT pour la sélection des futurs candidats et de l'élaboration des listes électorales. Rappelons que pour les élections locales de 2007, le taux de participation a été de 43,96 % pour les assemblées populaires communales (APC) et 43,26 % pour les assemblées de wilayas (APW).
Ils seront plus de 44 partis politiques qui vont participer aux élections locales qui auront lieu au courant du quatrième trimestre de 2012, si le calendrier électoral est respecté. La nouveauté pour cette échéance : la participation des 21 partis nouvellement agréés depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle loi organique relative aux partis politiques en février dernier dans la course aux assemblées populaires communales et de wilays. Des appels à candidatures sont d'ores et déjà lancés par les partis politiques ayant plus ou moins un ancrage populaire. Des commissions nationales sont ainsi mises en place par les états-majors de ces formations politiques pour veiller au respect des critères pour le choix des candidats devant porter les couleurs du parti pour cet évènement que d'aucuns qualifient de très important. D'autant qu'il intervient à la veille de la révision de la Constitution et aux présidentielles de 2014. Est-ce que les critères définis par les textes des partis seront respectés par leurs responsables lors de l'élaboration des listes des candidats devant postuler aux APC et APW ' Rien n'est moins sûr. Il semble que les résultats des élections législatives de mai dernier ont donné à réfléchir aux dirigeants des partis politiques. Ceux qui ont tiré des enseignements disent agir par «pragmatisme». Un pragmatisme exercé déjà par le FLN lors des dernières législatives et qui a soulevé de vives protestations des militants du parti donnant naissance à une dissidence qui met le vieux parti dans une agitation perpétuelle et dont les effets se font encore sentir. L'inscription sur les listes électorales de gens qui ne sont ni adhérents au parti ni parfois ne faisant pas partie des cercles sympathisants. C'est ainsi qu'on a vu sur les listes du parti des gens qui n'ont rien à voir avec les valeurs prônées par les textes du vieux parti. Ce sont les gens de la chkara (hommes d'affaires) qui ont acheté les places, accusent les
«inconditionnels» du FLN. Il est sûr que cette «opération» sera renouvelée lors de la prochaine échéance électorale. Ce rendez-vous qualifié aussi de très important par le Rassemblement national démocratique du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui s'emploie à consacrer le «pragmatisme» électoral. Le RND ouvre ses portes aux candidats qu'ils soient adhérents aux parti ou simples sympathisants. Dans le dernier cas les dirigeants seront-t-ils très regardants sur les critères définis par le statut et le règlement intérieur du parti. Les critères de moralité et de probité, énoncés par la loi et par les textes propres du parti dans ce cas seront-ils respectés. Les encartés du RND accepteront-ils cette facilitation accordée à cette catégories de postulants aux APC et APW pour représenter le parti ' Autant de questions que ne manqueront pas de poser ces militants, surtout ceux qui ambitionnent un bon positionnement sur les listes électorales. Des remous en perspective qui fragiliseront encore le RND, sujet à un mouvement de contestation qui exige ni plus ni moins que le départ de son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. Une contestation alimentée par les écartés des listes du RND des dernières législatives et sur lesquels viendront s'ajouter pour renforcer leurs rangs, les recalés des listes pour les prochaines élections locales. Du beau monde qui fera passer des nuits blanches au SG du parti. Les deux partis qui forment l'Alliance présidentielle qui ne manqueront pas de se tirer dans les pattes, lors de rendez-vous, disent agir par «pragmatisme». Les partis islamistes, grands perdants aux dernières législatives devraient eux aussi faire preuve de pragmatisme au vu du nombre pléthorique de partis qui participeront aux prochaines locales. L'oiseau rare sera une denrée convoitée par toutes les formations politiques, indépendamment de ses convictions ou sa couleur idéologique. Un pragmatisme étrange que l'on ne retrouve pas chez Louisa Hanoune, le leader du Parti des travailleurs. Au sein du parti, on ne badine avec les
«valeurs» qui font son image. Pour Louisa Hanoune, il n'est pas question de faire du remplissage, tous les candidats devront être issus de la base militante de sa formation politique. Les candidats potentiels de la 25ème heure ne sont pas admis. Une commission électorale a été installée au sein du PT pour la sélection des futurs candidats et de l'élaboration des listes électorales. Rappelons que pour les élections locales de 2007, le taux de participation a été de 43,96 % pour les assemblées populaires communales (APC) et 43,26 % pour les assemblées de wilayas (APW).


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