Algérie

Les partis ont investi le terrain



Les partis ont investi le terrain
Les partis de la coalition comme ceux de l'opposition ont investi les quatre coins du pays pour vendre leurs idées.Ils ont amusé la galerie. Les partis politiques toutes tendances confondues ont pris d'assaut le terrain. Ce week-end a été marqué par une activité intense. Meetings, conférences de presse, conseils nationaux, congrès régionaux, sont autant de rendez-vous politiques qui ont animé la scène nationale. Les partis de la coalition comme ceux de l'opposition ont investi les quatre coins du pays pour vendre leurs idées. Conjoncture oblige! A moins d'un mois du début du mois sacré du Ramadhan et à l'approche des grandes vacances, les animateurs politiques tentent de carburer à fond pour liquider leurs agendas avant de se mettre en veille.Le Front des forces socialistes a tenu une session ordinaire de son conseil national. Le FFS a dressé un bilan d'étape du projet de reconstruction d'un consensus national, en affirmant que le parti «doit en interne, en direction de la société et envers les autres acteurs politiques et sociaux multiplier les rencontres et les débats». Dans un communiqué ayant sanctionné les travaux du conseil national, cette démarche vise à «développer et à traduire le discours en actions concrètes se suivant et s'affirmant selon un programme et un agenda cohérents et évolutifs».L'ancien candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis a organisé à Constantine un congrès régional en prévision du congrès constitutif de son parti. «Le projet politique de Talaïou El Houriyat dont le congrès constitutif est prévu prochainement est porté par des femmes et des hommes déterminés à tenir leurs promesses et leurs engagements», a indiqué le chef de file de cette formation, Ali Benflis. Selon lui, l'action politique de ce parti «se situe clairement et nettement dans le cadre de l'opposition nationale, une opposition légale et pacifique à la recherche du consensus dans la gestion des affaires vitales de la nation». Le président du parti Tajamou Amal Jazair (TAJ) s'est rendu samedi à Guelma où il a animé un meeting. Amar Ghoul a appelé la classe politique, la société civile et les compétences nationales à «participer à la conférence nationale sur le développement local» devant être organisée par son parti en juin prochain. Le patron du TAJ a réitéré son appel aux Algériens, les exhortant à «ne pas se faire piéger par les discours pessimistes, agitateurs, propres à conduire à la division et à oeuvrer à protéger les importants acquis réalisés par l'Algérie, durant ces dernières années». Le MSP a également marqué le week-end. Le président du Mouvement de la société pour la paix, Abderrazak Makri, a appelé samedi depuis Ghardaïa le peuple algérien à «consolider son unité et à préserver l'unité nationale». Lors d'un meeting organisé à la salle des fêtes de Sidi Abaz (Ghardaïa), le président du MSP a exhorté le peuple algérien à «préserver son unité arrachée au prix du sang des martyrs et à intensifier ses efforts pour déjouer les tentatives de division de notre pays». «Notre unité nationale est fragilisée par les tensions sociales créées par ceux qui veulent diviser la société algérienne et semer la discorde entre les citoyens», a-t-il déploré en appelant les Algériens à consolider leur unité. Le mouvement d'Ennahda est revenu sur la scène. Son secrétaire général, Mohamed Douibi, a affirmé samedi dernier, à partir de Batna, que son «parti est un mouvement politique national oeuvrant avec les autres forces vives, pour l'intérêt de l'Algérie». Ce dernier a saisi l'occasion de la commémoration du 22ème anniversaire de la mort du cheikh Hocine Mechouma, l'un des pionniers du mouvement Ennahda pour animer un meeting. «Si le pouvoir est sérieux et possède réellement la volonté nécessaire, nous sommes disposés à coopérer pour l'intérêt de l'Algérie, en particulier à l'heure des défis imposés sur les scènes arabe et internationale», a-t-il assuré en précisant que depuis l'ouverture politique à ce jour, le pouvoir refuse de jouer franc-jeu avec l'opposition. Le président du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne était également de la partie. Rebaïne a plaidé à partir de Tlemcen pour une «décentralisation sociale et économique devant permettre un développement harmonieux de toutes les régions du pays». S'adressant aux militants et aux sympathisants de sa formation politique, le président de Ahd 54 a affirmé que cette décentralisation permettra de «donner plus de prérogatives aux P/APC qui doivent veiller sur le développement local».




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