Algérie

Les partis insistent sur le changement avec la participation du citoyen


L'appel au changement en impliquant les citoyens, particulièrement les jeunes, a marqué vendredi les interventions des leaders des partis politiques dans leur sixième jour de campagne pour les élections locales du 29 novembre.
Ainsi, le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, a appelé les citoyens à Boussaâda (M'Sila), à participer au changement en se rendant massivement aux urnes. «Nous sommes au début d'un changement pour lequel tous les citoyens doivent s'impliquer», a-t-il notamment souligné, relevant que l'Algérie «est au début de réformes politiques qui commencent à porter leurs fruits à l'image de la consolidation du pluralisme en matière de communication». Le Premier secrétaire national du Front des Forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a appelé aussi, à Bouira, à un vote massif en vue d'un «changement pacifique et démocratique», plaidant pour «un engagement citoyen pour concrétiser le changement démocratique, la liberté et la justice sociale dans le pays». Le responsable du FFS a préconisé, en outre, «l'élargissement» des prérogatives des élus locaux «afin de leur permettre de répondre au mieux» aux préoccupations des citoyens. Dans le même sillage, le président du Mouvement pour la société de paix (MSP), Bouguerra Soltani, a déclaré à Aïn Témouchent que les prochaines élections constituent une occasion pour opérer «le changement par les urnes». Il a précisé, à cet égard, que «ce changement doit s'opérer par la voie pacifique au grand bénéfice du pays», appelant notamment au «rajeunissement» des instances élues. De son côté, le secrétaire général du Front national de libération (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a réitéré à Batna la «conviction» de son parti que le peuple est source de pouvoir, appelant à «associer les représentants du peuple à la prise de décision et au développement des régions». Pour le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, «le plus grand défi» est de «convaincre les jeunes d'un avenir prometteur dans leur pays» qui connaît de grandes réalisations. Il a souligné, à Tlemcen, qu'«un tel défi donne un grand d'espoir aux jeunes à investir dans leur pays», rappelant les réalisations accomplies durant la dernière décennie et celles en cours au titre du plan quinquennal actuel qui portent ses fruits et améliore les conditions de vie des citoyens. De son côté, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a lancé, à Mascara, un appel à une large participation au scrutin pour réhabiliter les élus et leur permettre de jouir de «toutes les prérogatives» pour prendre en charge les préoccupations des citoyens. Il a appelé à une forte participation «même en votant avec un bulletin blanc pour faire échec à un système qui veut imposer un fait accompli aux partis et véhiculer une image que les institutions et les assemblées élues sont indésirables pour le peuple». La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a, quant à elle, appelé, à Mostaganem, à instaurer un système d'équité pour une répartition équitable des richesses entre les communes et les wilayas. Elle a mis l'accent sur la nécessité de «renforcer l'unité de la nation sans discrimination et sans disparités entre les communes, en instaurant un système d'équité pour assurer une distribution équitable des richesses aux communes et aux wilayas». Pour sa part, le président du parti AHD 54, Ali Fawzi Rebaine, a déclaré, à Djelfa, que le programme de son parti propose «des solutions scientifiques et non politiciennes» pour le régler les problèmes des citoyens. «Nous avons un vrai programme contenant des solutions scientifiques aux problèmes des citoyens, et nous nous intéressons à la jeunesse et aux compétences en leur offrant l'opportunité de s'impliquer dans le changement», a-t-il expliqué. Il a, en outre, souligné «la nécessité de promouvoir l'investissement, en privilégiant la transparence et le renforcement des mécanismes de contrôle, tout en accordant une importance accrue au développement des secteurs du tourisme et de l'agriculture». Dans le même cadre, le président du mouvement El Islah, Hamlaoui Akouchi, a fait valoir, à Mostaganem, que l'élu doit servir le citoyen et rester «collé» à ses préoccupations et ses soucis quotidiens. Animant une rencontre au nom de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), il a indiqué que la mission de l'élu local est fondée sur trois principes, à savoir «respecter la loi, éviter les conflits avec les pouvoirs publics, et être en contact avec les citoyens». Pour sa part, le secrétaire du mouvement En-nahda, Fateh Rebai, a appelé les citoyens et l'élite politique à «ne pas démissionner du devoir national d'édification et de développement», ajoutant que «le changement est possible, mais de manière progressive». Il aussi affirmé que la participation de l'AAV aux élections locales est «purement politique» afin de «préserver la stabilité et faire face aux dangers qui menacent l'Algérie de l'extérieur». De son côté, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a plaidé, à Batna, pour la «restitution» des prérogatives des élus locaux, estimant que l'administration «exerce une mainmise sur les élus, réduisant ainsi, en Algérie, la démocratie en une démocratie formelle». Il a estimé également que la justice sociale est «inexistante» et que les dispositifs d'emploi ne sont que des «solutions inefficientes de raccommodage». Le secrétaire général du parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, intervenant à Batna, a indiqué qu'une forte participation aux prochaines élections locales «confirmera l'unité du peuple algérien».
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