Algérie

Les partis en rangs de bataille


Les partis en rangs de bataille
Toute l'attention de la classe politique est focalisée sur le projet de révision de la Constitution. Longtemps en gestation, ce projet semble bel et bien sur le point de voir le jour.Toute l'attention de la classe politique est focalisée sur le projet de révision de la Constitution. Longtemps en gestation, ce projet semble bel et bien sur le point de voir le jour.En effet, on en parle de plus en plus ces derniers jours dans les milieux politiques avec insistance au sein de certains cercles. A en croire ce qui se dit, ce projet sera même soumis à l'approbation des deux chambres du Parlement dans le courant de ce mois d'avril. Mais aucun politique ou observateur n'est en mesure d'être sûr de cette hypothèse. En effet, aucun officiel n'a confirmé cette conjecture laissant ainsi la voie libre à la multiplication des supputations. Mais aucun responsable n'a, par ailleurs, démenti cette information.Lors de son discours d'ouverture de la session de printemps du Parlement, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a toutefois clairement indiqué que l'adoption de ce projet est imminente. Mais il faut dire que la relance de cette information est d'origine inconnue. Est-ce un ballon de sonde du pouvoir pour mesurer la réaction des uns et des autres vis-à-vis d'un projet qui a tant fait couler d'encre et suscité la polémique ' Mais qu'à cela ne tienne puisque toute la classe politique donne l'impression d'être d'ores et déjà en rangs de bataille en perspective de cette échéance politique capitale.Chaque parti, c'est selon, y va de sa position. Les partis qui soutiennent le pouvoir s'apprêtent à mobiliser leurs troupes pour mener bataille et porter à bout de bras ce projet du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'opposition, toutes tendances politiques confondues, n'est pas en reste puisqu'elle est d'ores et déjà sur le pied de guerre. Il en est ainsi de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui tiendra une importante réunion demain mardi pour faire le point sur la situation politique en général.En plus de la préparation du congrès que s'apprête à organiser l'opposition, il sera aussi certainement question de la révision de la Constitution et de la manière de s'y opposer. Sur ce dernier point, l'opposition semble fortement démunie car elle n'ignore pas que la bataille semble perdue d'avance. En effet, selon toutes les indiscrétions qui ont filtré, le projet en question passera par la voie parlementaire et ne sera pas ainsi soumis à l'appréciation du peuple par la voie référendaire. Que ce soit à l'APN ou au Conseil de la nation l'opposition n'a pas droit au chapitre puisque ce sont les partis qui soutiennent le pouvoir qui ont la haute main sur les deux chambres du Parlement.En effet, le FLN, le RND, tout particulièrement le parti TAJ de Amar Ghoul, le groupe parlementaire des indépendants et, à un degré moindre, le MPA de Amara Benyounès disposent de la majorité absolue à l'APN. Et il en est de même au Conseil de la nation où le FLN, le RND et le groupe parlementaire du Tiers présidentiel, trustent presque la totalité des sièges de la chambre haute du Parlement. Il faut dire que selon les dispositions de la Constitution, le projet de révision constitutionnelle doit avoir l'aval des 2/3 des parlementaires des deux chambres qui, en la circonstance, tiendront une réunion commune.C'est dire que l'opposition sera réduite au simple rôle de figurant face au rouleau compresseur du pouvoir et ses partis satellites. Mais cela ne l'empêcherait pas pour autant de faire campagne selon ses moyens pour dire non aux visées du pouvoir. Un pouvoir qui aurait finalement opté pour une révision sommaire de la Constitution qui ne toucherait donc pas aux équilibres des pouvoirs. Le chef de l'Etat a été on ne peut plus clair sur cette question lorsqu'il a soutenu que si la révision est profonde, le projet sera soumis à l'appréciation populaire et non au Parlement.En effet, on en parle de plus en plus ces derniers jours dans les milieux politiques avec insistance au sein de certains cercles. A en croire ce qui se dit, ce projet sera même soumis à l'approbation des deux chambres du Parlement dans le courant de ce mois d'avril. Mais aucun politique ou observateur n'est en mesure d'être sûr de cette hypothèse. En effet, aucun officiel n'a confirmé cette conjecture laissant ainsi la voie libre à la multiplication des supputations. Mais aucun responsable n'a, par ailleurs, démenti cette information.Lors de son discours d'ouverture de la session de printemps du Parlement, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a toutefois clairement indiqué que l'adoption de ce projet est imminente. Mais il faut dire que la relance de cette information est d'origine inconnue. Est-ce un ballon de sonde du pouvoir pour mesurer la réaction des uns et des autres vis-à-vis d'un projet qui a tant fait couler d'encre et suscité la polémique ' Mais qu'à cela ne tienne puisque toute la classe politique donne l'impression d'être d'ores et déjà en rangs de bataille en perspective de cette échéance politique capitale.Chaque parti, c'est selon, y va de sa position. Les partis qui soutiennent le pouvoir s'apprêtent à mobiliser leurs troupes pour mener bataille et porter à bout de bras ce projet du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'opposition, toutes tendances politiques confondues, n'est pas en reste puisqu'elle est d'ores et déjà sur le pied de guerre. Il en est ainsi de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui tiendra une importante réunion demain mardi pour faire le point sur la situation politique en général.En plus de la préparation du congrès que s'apprête à organiser l'opposition, il sera aussi certainement question de la révision de la Constitution et de la manière de s'y opposer. Sur ce dernier point, l'opposition semble fortement démunie car elle n'ignore pas que la bataille semble perdue d'avance. En effet, selon toutes les indiscrétions qui ont filtré, le projet en question passera par la voie parlementaire et ne sera pas ainsi soumis à l'appréciation du peuple par la voie référendaire. Que ce soit à l'APN ou au Conseil de la nation l'opposition n'a pas droit au chapitre puisque ce sont les partis qui soutiennent le pouvoir qui ont la haute main sur les deux chambres du Parlement.En effet, le FLN, le RND, tout particulièrement le parti TAJ de Amar Ghoul, le groupe parlementaire des indépendants et, à un degré moindre, le MPA de Amara Benyounès disposent de la majorité absolue à l'APN. Et il en est de même au Conseil de la nation où le FLN, le RND et le groupe parlementaire du Tiers présidentiel, trustent presque la totalité des sièges de la chambre haute du Parlement. Il faut dire que selon les dispositions de la Constitution, le projet de révision constitutionnelle doit avoir l'aval des 2/3 des parlementaires des deux chambres qui, en la circonstance, tiendront une réunion commune.C'est dire que l'opposition sera réduite au simple rôle de figurant face au rouleau compresseur du pouvoir et ses partis satellites. Mais cela ne l'empêcherait pas pour autant de faire campagne selon ses moyens pour dire non aux visées du pouvoir. Un pouvoir qui aurait finalement opté pour une révision sommaire de la Constitution qui ne toucherait donc pas aux équilibres des pouvoirs. Le chef de l'Etat a été on ne peut plus clair sur cette question lorsqu'il a soutenu que si la révision est profonde, le projet sera soumis à l'appréciation populaire et non au Parlement.


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