Algérie

Les partis en précampagnePLUSIEURS MEETINGS ANIMES CE WEEK-END



Les partis en précampagnePLUSIEURS MEETINGS ANIMES CE WEEK-END
Même si le flou règne toujours à l'horizon politique, les formations s'amusent à échanger des tirs.La scène politique est de plus en plus mouvementée. Les partis politiques ne ratent aucun week-end pour investir le terrain. Avec l'approche du rendez-vous de la présidentielle, la fièvre électorale affecte tout le cheptel politique. Les partis de la coalition et ceux de l'opposition se livrent une bataille par presse interposée. Les uns soutiennent la continuité à travers l'option du 4e mandat et les autres plaident pour le changement en réclamant l'alternative. Les deux fronts sont en ordre de bataille, bien avant que le coup de sifflet ne soit donné. Même si le flou règne toujours à l'horizon politique, les formations s'amusent à échanger les tirs. Samedi dernier, de nombreux partis ont tenu des meetings un peu partout à travers le pays. Des vieux comme les nouveaux se lancent déjà dans la campagne pour vendre leurs idées. Le RND tente de récupérer le terrain, après une longue absence. Le secrétaire général par intérim était samedi dernier à Oran, où il a tenu une rencontre régionale avec les militants et cadres du parti. Ce dernier a mis en garde contre l'atteinte à la stabilité du pays qui est, dit-il, une ligne rouge à ne pas dépasser. «Fort de ses principes et de ses choix politiques constants, le RND ne craint pas et ne se sent pas dérangé par ceux qui s'agitent sur la scène politique», a-t-il affirmé en faisant allusion à ses adversaires. Le parti Tadjamou Amal El-Djazair (TAJ) a pris également la même approche. Lors d'un colloque national consacré à la femme, Amar Ghoul a promis que «le parti combattra les comploteurs et ceux qui commercent au nom de l'Algérie et fera en sorte que cette présidentielle soit synonyme de fête algérienne». Amar Ghoul a réitéré son soutien au 4e mandat. «Le parti TAJ sera fidèle au Président Bouteflika au cas où il se porterait candidat à un 4e mandat», a-t-il encore affirmé. De son côté, le président du MSP, Abderrezak Makri, a annoncé le même jour à Alger, la disposition de sa formation à participer à la prochaine élection présidentielle avec son propre candidat, privilégiant toutefois la «solution consensuelle» avec les autres partis politiques afin de garantir la «régularité» de l'opération. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a appelé à un consensus autour d'un «minimum républicain» devant permettre d'assainir le climat politique en Algérie. Dans un communiqué rendu public après la réunion du secrétariat, le RCD estime que c'est tout à fait normal que les candidats ne se bousculent pas au portillon vu le flou qui entoure la scène politique. Le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, lui aussi, a appelé à partir d'Adrar, à «une politique de développement nationale tenant compte des besoins des régions». S'exprimant lors d'un meeting populaire au centre des loisirs scientifiques, M.Benhamou a estimé que «le temps est venu pour changer les mentalités et de concevoir une politique nationale qui tienne compte des besoins de chaque région». De son côté, le président du parti du Front El Moustaqbal, M. Abdelaziz Belaïd, a affirmé à partir de M'sila que la décision de participer ou non à la prochaine élection présidentielle sera tranchée par les militants et le congrès prévu en décembre prochain. M.Belaïd a indiqué que sa formation politique «ne sera pas un comité de soutien, ni pour le candidat du pouvoir, ni pour celui de l'opposition». Le président du Front du militantisme national (FMN), M.Abdallah Haddad, a appelé le même jour à Batna les jeunes «à participer sérieusement à la vie politique du pays. De son côté, le président du parti Ahd 54, Ali Faouzi Rebaïne, a affirmé, samedi à Mila, que le parti tranchera la décision de participation ou pas à l'élection prochainement. M.Rebaïne a appelé à l'application des recommandations de la commission politique de surveillance des élections précédentes «pour assurer un scrutin propre et honnête». L'instance des partis du pôle nationaliste (le Front de la bonne gouvernance, le Parti national libre et le Parti national algérien) a appelé au report de la révision de la Constitution à l'après-élection présidentielle de 2014. Pour elle, un tel report «s'impose en l'absence des conditions idoines» permettant de tenir une consultation où la volonté populaire s'exprimerait pleinement.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)