Algérie

Les partis de l'opposition refusent prendre part aux réformes décidés par l'état



Si le FFS a déjà clairement annoncé clairement son intention de boycotter les consultations qui seront pilotés par le président du sénat, Abdelkader Bensalah, aux sujet des réformes, et qui reflètent à elles seules selon Karim Tabou l'absence de volonté changement de la part de l'état, de nombreux autres partis tels que le mouvement citoyen « arouch », Ahd 54 ou encore le FNA partagent cet avis.Les délégués inter-wilayales du mouvement citoyen des arouch, ont appelé hier dans rassemblement hier à la place des martyrs dans le centre ville de Bouira, les citoyens et notamment les jeunes « à s'organiser pour un mouvement pacifique pour le changement du régime et la consécration du régime démocratique en Algérie ». Belaid Abrika a d'ailleurs appelé à la dissolution du gouvernent et à la constitution d'un gouvernement de transition et d'une assemblée constituante « s'il y a vraiment une volonté de changement ». « Le changement est selon lui, inéluctable et se fera à travers la lutte pacifique du peuple algérien ». Le président du parti Ahd54, Fouzi Rebaine, a quant à lui appelé hier lors du meeting qu'il a animé dans la ville de Djelfa, à constituer un gouvernement provisoire qui sera chargé d'organiser des élections présidentielles sans la participation de Bouteflika », et ce pour assurer la poursuite de vrai réformes, parce qu'il émet des réserves quant aux réformes proposés par le président de la république , accusant le FLN « de trahir les serments des chouhada ». Le président du FNA, Moussa Touati a pour sa part déclaré refuser la manière proposé par le président Abdelaziz Bouteflika de mener les débats avec les partis. Touati a précisé lors de sa présence hier aux travaux de renouvellement des assemblées des wilayas du parti à Chlef, que le dialogue entre l'état et les partis doit se dérouler en direct sur les chaines télévisées et les radios et avec la participation de la presse écrite, pour que le dialogue soit selon Touati crédible, qui a critiqué ce qu'il a qualifié de « tentative de l'état d'établir un dialogue à huis clos ». Le premier secrétaire du FFS, Karim Tabou a annoncé la non participation de son parti aux consultations qui seront menées par le président du sénat Abdelkader Bensalah avec les partis et les personnalités nationales. Karim Tabou a révélé hier dans un entretien à El Khabar, à la question de savoir si son parti serait présent s'il recevait une invitation à dialoguer avec Abdelkader Bensalah au sujet « des réformes politiques », que le FFS ne participerait pas « parce que le processus et la méthode avec lesquels les réformes sont conduites démontrent que le régime n'a aucune volonté d'ouverture ou de changement' c'est pour cela qu'il considère que la désignation de Bensalah n'est qu'un détail dans un processus faussé depuis le début « le régime algérien prend le cours de l'histoire à contre sens ». Louisa Hanoune a demandé au président Bouteflika de décréter la journée du 8, jour férié, chômé et payé, considérant que « les sacrifices du peule algérien n'ont pas commencé le 1er novembre », elle a également renouvelé sa demande d'élire une assemblée constituante que demandait le PPA, durant le mouvement nationale. Elle précise par ailleurs que le PT « est prêt à conclure un accord avec le président de la république dans l'intérêt de la nation ».


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