Algérie

Les partis coalisés auront un numéro d'identification unique Elections locales



Les partis politiques qui ont décidé de participer aux élections locales du 29 novembre sous la casquette d'une alliance à l'image du MSP, d'Ennahda et d'El Islah qui ont formé l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) n'auront pas un numéro d'identification individuel, mais un numéro commun. En tous les cas, c'est ce qu'a laissé clairement entendre jeudi, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. "Une alliance de partis politiques, a-t-il dit, est considérée comme une seule formation politique et a droit à un seul numéro d'identification pour la totalité des partis la composant". Avant même cette sortie du ministre de l'Intérieur, la Commission indépendante nationale de surveillance des élections locales (CNISEL) présidée par Mohamed Seddiki avait anticipé un éventuel refus des autorités en organisant la veille un double tirage au sort de listes des numéros d'indentification devant être attribué à chaque parti. L'une et l'autre liste réunissent respectivement 53 et 57 numéros. Mohamed Seddiki, a soumis les deux listes à l'appréciation du département d'Ould Kablia qui devrait opter pour l'une d'elles. Le début de la campagne électorale pour les locales est prévu demain, les panneaux publicitaires devant recevoir les affiches publicitaires ont déjà refait leur réapparition. Mais la bataille de la participation citoyenne n'est pas encore gagnée, le spectre de l'abstention plane sur ces joutes qui ne semblent pas, du moins, jusqu'à aujourd'hui attirer l'attention de la population. Le MSP a fait part mercredi dans un communiqué diffusé à l'issue de la réunion de son bureau exécutif national de ses inquiétudes par rapport à une éventuelle défection populaire. Il a estimé que «le climat politique qui marque la préparation des élections locales n'encourage pas le traitement de l'abstention».
Pour sa part, la Commission nationale de supervision des élections locales (CNSEL) présidée par Slimane Boudi, a fait état mercredi de 47 saisines au cours de la phase de dépôt de candidatures. Seules 5 saisines avaient été validées par la CNSEL, ce qui a eu pour conséquence de faire admettre la candidature et la remise de l'accusé de réception aux partis concernés. Mais 35 recours ont été rejetés, la commission jugeant qu'il s'agit pour la plupart de conflits partisans internes. Composée de 311 magistrats, la CNSEL a mobilisé 7949 auxiliaires de justice pour superviser la campagne électorale avait indiqué le président de la commission. Ce dernier a critiqué du reste les partis politiques qui recourent, pour les besoins de leur campagne, «à la publicité commerciale» sur «les chaînes de télévision algériennes qui émettent à partir de l'étranger» estimant que cette forme de publicité est une «pratique illégale». Selon lui, le temps de parole concédé aux partis dans le cadre de la campagne électorale sur les ondes de la Radio et de la Télévision «ne concerne que les chaînes nationales publiques». Boudi se référant à la loi, a indiqué en outre que la commission qu'il préside n'était pas tenue de rendre public le rapport sanctionnant le déroulement de l'opération électorale, en précisant qu'elle était plutôt tenue de le transmettre au président de la République.
Les partis politiques qui ont décidé de participer aux élections locales du 29 novembre sous la casquette d'une alliance à l'image du MSP, d'Ennahda et d'El Islah qui ont formé l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) n'auront pas un numéro d'identification individuel, mais un numéro commun. En tous les cas, c'est ce qu'a laissé clairement entendre jeudi, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. "Une alliance de partis politiques, a-t-il dit, est considérée comme une seule formation politique et a droit à un seul numéro d'identification pour la totalité des partis la composant". Avant même cette sortie du ministre de l'Intérieur, la Commission indépendante nationale de surveillance des élections locales (CNISEL) présidée par Mohamed Seddiki avait anticipé un éventuel refus des autorités en organisant la veille un double tirage au sort de listes des numéros d'indentification devant être attribué à chaque parti. L'une et l'autre liste réunissent respectivement 53 et 57 numéros. Mohamed Seddiki, a soumis les deux listes à l'appréciation du département d'Ould Kablia qui devrait opter pour l'une d'elles. Le début de la campagne électorale pour les locales est prévu demain, les panneaux publicitaires devant recevoir les affiches publicitaires ont déjà refait leur réapparition. Mais la bataille de la participation citoyenne n'est pas encore gagnée, le spectre de l'abstention plane sur ces joutes qui ne semblent pas, du moins, jusqu'à aujourd'hui attirer l'attention de la population. Le MSP a fait part mercredi dans un communiqué diffusé à l'issue de la réunion de son bureau exécutif national de ses inquiétudes par rapport à une éventuelle défection populaire. Il a estimé que «le climat politique qui marque la préparation des élections locales n'encourage pas le traitement de l'abstention».
Pour sa part, la Commission nationale de supervision des élections locales (CNSEL) présidée par Slimane Boudi, a fait état mercredi de 47 saisines au cours de la phase de dépôt de candidatures. Seules 5 saisines avaient été validées par la CNSEL, ce qui a eu pour conséquence de faire admettre la candidature et la remise de l'accusé de réception aux partis concernés. Mais 35 recours ont été rejetés, la commission jugeant qu'il s'agit pour la plupart de conflits partisans internes. Composée de 311 magistrats, la CNSEL a mobilisé 7949 auxiliaires de justice pour superviser la campagne électorale avait indiqué le président de la commission. Ce dernier a critiqué du reste les partis politiques qui recourent, pour les besoins de leur campagne, «à la publicité commerciale» sur «les chaînes de télévision algériennes qui émettent à partir de l'étranger» estimant que cette forme de publicité est une «pratique illégale». Selon lui, le temps de parole concédé aux partis dans le cadre de la campagne électorale sur les ondes de la Radio et de la Télévision «ne concerne que les chaînes nationales publiques». Boudi se référant à la loi, a indiqué en outre que la commission qu'il préside n'était pas tenue de rendre public le rapport sanctionnant le déroulement de l'opération électorale, en précisant qu'elle était plutôt tenue de le transmettre au président de la République.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)