Algérie

Les partis appellent à l'augmentation des aides de l'Etat



Les partis appellent à l'augmentation des aides de l'Etat
L'Etat est appelé aujourd'hui à mettre plus de fonds dans les campagnes électorales des nombreux partis politiques, autrement dit une augmentation pour plus de 40 formations existantes sur la scène politique.
Ces formations politiques affirment que les aides actuelles sont insuffisantes pour garantir le succès du prochain rendez-vous électoral. Celles qui sont en lice pour les élections législatives du 10 mai prochain ont appelé les autorités publiques à relever le plafond des aides financières allouées par l'Etat pour le financement de la campagne électorale dont le lancement est prévu le 15 avril pour prendre fin le 6 mai. Plusieurs partis ont affirmé qu'à travers cette hausse, ils pourront présenter leur programme aux citoyens dans l'ensemble des circonscriptions électorales et ainsi éviter la fraude. Le chargé de communication du Front des forces socialistes (FFS), Chafâa Bouiche, a indiqué que les aides de l'Etat aux partis politiques «restent insuffisantes pour la couverture de la campagne électorale», d'où la nécessité de hausser le «plafond de ces aides financières». Il a affirmé que le financement de sa campagne électorale se fait grâce «aux contributions de ses candidats et des militants». Pour le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, l'Etat «ne doit pas octroyer d'aides aux partis pour financer leurs campagnes électorales», il propose que ces fonds soient consacrés à la réalisation «d'établissements scolaires et de structures de santé nécessaires pour le citoyen». «Les partis doivent compter sur les contributions de leurs militants pour financer leurs campagnes», a-t-il estimé en appelant à «un contrôle rigoureux des dépenses faites au titre de la campagne électorale». Le chargé de communication du parti du Front de libération nationale (FLN), Aissa Kassa, quant à lui, a souligné la nécessité d'élever la contribution financière de l'Etat au profit des partis pour notamment «les nouvelles formations». M. Kassa a indiqué, pour ce qui est des sources de financement de la campagne électorale du FLN, que ce dernier compte sur «les dons des candidats, militants et sympathisants», mais il s'est refusé à dévoiler le montant prévu pour la campagne. Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a affirmé qu'elle est pour un contrôle de toutes «les sources de financement de la campagne électorale de l'ensemble des partis en lice pour les prochaines législatives, une tâche que le gouvernement est en mesure de faire». Aussi, le PT, selon son SG, est «prêt à dévoiler devant le gouvernement les sources de financement de sa prochaine campagne électorale», elle souligne qu'elles proviennent «des primes indemnitaires octroyées aux députés du parti en fin de mandat parlementaire et des cotisations des adhérents et des sympathisants». Pour sa part, le chargé de l'information du mouvement En-Nahdha, Mohamed Hadibi, a insisté sur une intervention de l'Etat pour le «contrôle des sources de financement des campagnes électorales des partis et empêcher les détenteurs de fonds d'accéder au Parlement en tête de liste après avoir acheté les voix des citoyens». Miloud Chorfi, porte-parole du RND, a soutenu que sa formation «compte financer sa campagne par les contributions des candidats et militants qui sont des fonds licites ; nous respectons les textes régissant la campagne électorale», tout en rappelant que la contribution allouée par l'Etat au financement de la campagne électorale était insuffisante. Le PLJ compte financer sa campagne électorale pour les prochaines législatives par «les moyens modestes proposés par les candidats et militants du parti», a affirmé Mohamed Saïd, président du parti. Il a, par ailleurs, mis en exergue la nécessité de hisser le niveau des aides financières octroyées par l'Etat afin «de permettre aux partis nouvellement agréés de mener une campagne propre et transparente».


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