Les participants à la Conférence de Rome soulignent la nécessité de poursuivre le dialogue en Libye

Les participants à la Conférence internationale de soutien à la Libye, tenue jeudi à Rome, ont souligné la nécessité de poursuivre le processus de dialogue et de concorde engagé dans ce pays.Dans une résolution finale, les représentants de la trentaine de pays qui ont pris part à la conférence de Rome ont recommandé une reprise effective de l'exploitation des hydrocarbures de la Libye dans le but d'améliorer les conditions de vie du peuple libyen.Ils ont insisté, également, sur l'amélioration de la qualité de la gouvernance des affaires du pays et une reconstruction de ses institutions sur des bases démocratiques et dans le respect des droits de l'Homme.Les participants à la rencontre de Rome se sont dits disposés à contribuer à la mise en place de mécanismes à même de réduire le trafic d'armes et de drogue en Libye, tel que souhaité par cette dernière.Ils ont insisté sur la nécessité d'intégrer toutes les franges du peuple dans le processus de transition démocratique en Libye dans le but de le faire bénéficier du soutien populaire nécessaire à sa réussite.L'Algérie a été représentée lors de cette conférence par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui y a pris part sur invitation conjointe de la ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, et du ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Abdelaziz.La participation de l'Algérie à la rencontre de Rome émane de son souci d'apporter son soutien à tous les efforts visant à asseoir les bases d'un Etat libyen moderne et de son attachement "au principe de fraternité et aux relations de bon voisinage".Cette participation répond, également, à l'appel de la communauté internationale "qui fonde de grands espoirs sur le soutien de l'Algérie à ce pays frère dans son processus de transition démocratique dans les meilleures conditions et les plus brefs délais".La conférence a été organisée par le ministère italien des Affaires étrangères dans le but d'encourager et soutenir le dialogue national en Libye et le parachèvement de la transition politique dans le pays par la mise en place d'institutions démocratiques.La rencontre de Rome a vu la participation d'une trentaine de pays dont l'Algérie et des représentants des Nations unies et d'd'organisations régionales.