Après le bon déroulement de l'examen de fin de cycle primaire (5e année) et celui du Brevet d'enseignement moyen (BEM), le département de Mme Benghebrit est en train de réussir son bac en termes d'organisation des examens nationaux. Aucune fuite des sujets annoncée, aucune erreur relevée et surtout aucune tentative flagrante de fraude enregistrée. Ce que confirment les partenaires sociaux. Ces derniers sont unanimes à déclarer que le ministère de l'Education est en passe de réussir ses examens de fin de l'année. Le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, a déclaré que les examens se sont déroulés et se déroulent dans de bonnes conditions. Si pour la 5e et le BEM, l'organisation n'est entachée d'aucune anomalie, il n'en a pas été toujours de même pour le bac, notamment ces dernières années avec les fuites des sujets.« Nos responsables commencent à oser »Notre interlocuteur a indiqué que le mérite revient à la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, qui a pris des mesures audacieuses. Il a évoqué particulièrement l'interdiction des téléphones portables dans les salles d'examen. « Si nous n'avons pas constaté d'irrégularités cette année, c'est parce que nos responsables commencent à prendre les devants. Je dois dire que notre ministre a initié des actions inédites pour le bien du secteur où les choses commencent à s'améliorer. » Evoquant la stabilité qui a caractérisé l'année scolaire, le SG du Satef dira que celle-ci contribuera, à coup sûr, à améliorer les résultats. Amoura refuse, toutefois, d'avancer un taux de réussite. Sur le plan pédagogique, il a relevé que les sujets étaient clairs et surtout sans aucune faute. Le syndicaliste ajoutera qu'ils étaient abordables, à la portée d'un élève moyen. Comme il a soutenu qu'il faut maintenant passer à une autre étape, celle de la qualité des enseignements. Pour sa part, le secrétaire général du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Achour Idir, a souligné que les épreuves du bac se sont déroulées jusqu'à présent dans une parfaite organisation. Le seul point noir, selon lui, est le manque de surveillants au niveau de certains centres d'examen. Sinon, « tout va pour le mieux », a-t-il dit. Selon lui, la mise en application de l'interdiction des téléphones portables dans les salles d'examen a contribué à ce climat de sérénité. Du point de vue pédagogique, il a jugé que les sujets sont d'un niveau moyen. A la question de savoir s'il est de l'avis de la ministre de l'Education qui a annoncé un taux de réussite appréciable, Achour Idir a déclaré qu'il faut attendre le début des corrections pour avoir une idée plus précise. De son côté, le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, a confirmé la sérénité qui a caractérisé le déroulement des examens de fin d'année.« Pour lutter contre la fraude, il ne faut pas lésiner sur les moyens. Il y va de l'avenir de la nation. Le temps est venu de revaloriser le travail », a-t-il insisté. Meriane a estimé que les dispositifs anti-fraude et anti-fuite mis en place par le ministère ont porté leurs fruits en empêchant jusque-là les tentatives de triche, sujet de polémique l'année dernière. Pour le coordinateur national du Snapest, les sujets étaient abordables. Sur la question de savoir si la stabilité de secteur durant l'année scolaire a eu un impact positif sur le moral des élèves, Meriane dira qu'elle a permis aux candidats de se préparer dans de meilleures conditions.La prudence est de miseLe président de l'Association nationale des parents d'élèves, Khaled Ahmed, s'est réjoui du déroulement dans d'excellentes conditions des examens de fin d'année. Il a indiqué au sujet du baccalauréat qu'il se déroule dans de bonnes conditions et aucun dépassement n'a été enregistré. Mais pour lui, il ne faut pas pour autant baisser la garde. Il importe de rester vigilant face aux tentatives de fraude qui peuvent se manifester à tout moment. Khaled Ahmed a reconnu que les mesures décidées par le ministère dans le but de lutter contre la fraude et les erreurs sur les sujets ont grandement contribué à ce qui est en passe d'être une réussite. Pour lui, le fait que l'année scolaire n'ait pas connu de perturbations, les résultats seront meilleurs que l'année dernière, présageant un taux de réussite qui dépasserait les 60%. Seul regret de l'association, le renvoi de certains candidats, notamment à Aïn Defla pour être arrivés en retard à l'examen, un retard dû à des travaux sur la RN-4.
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Posté Le : 30/05/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amokrane H
Source : www.horizons-dz.com