Algérie

Les parkings illégaux ciblés par la police à Constantine



Synonyme de diktat infligé par des "parkingueurs" improvisés qui ont fait main basse sur la voie publique, le stationnement constitue une hantise pour les automobilistes.Contraints au stationnement "forcé" en raison des dispositions induites par le confinement partiel décidé par les pouvoirs publics, lequel a fortement impacté la mobilité des citoyens, les automobilistes n'ont pas pour autant connu de répit face au casse-tête du stationnement. Souvent synonyme de diktat infligé par des "parkingueurs" improvisés qui ont fait main basse sur la voie publique, le parcage de véhicules utilitaires et/ou touristiques dans la ville de Constantine constitue une hantise pour les automobilistes. Et à quelque chose malheur est bon, les services de police ont procédé, durant les deux derniers mois, à plusieurs opérations qui ont ciblé, précisément, les squatteurs de la voie publique en général et plus particulièrement les aires de stationnement, illégalement investies par des gardiens présumés. Ainsi, pas moins de 65 dossiers judiciaires ont été établis entre le 23 mars dernier et le 24 mai en cours, période qui coïncide avec l'entrée en vigueur du confinement partiel, contre les régisseurs des parkings illégaux dont l'activité s'apparente ni plus ni moins au racket.
C'est ce que révèle un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Constantine qui évoque, par ailleurs, que 149 poursuites judiciaires ont été engagées contre des revendeurs informels, notamment parmi ceux qui occupent la voie publique et s'adonnent au commerce de produits de large consommation suspects et souvent d'origine douteuse. À ce titre, il y a lieu de rappeler que les services de police ont procédé durant cette même période à la fermeture du marché de la cité Daksi qui a connu une importante extension, débordant sur la double voie qui le longe à travers l'installation de nouveaux étals et de marchants ambulants informels pour la plupart, rendant impossible la circulation routière dans ses alentours.
Un marché qui ne désemplissait pas, devenu une source d'inquiétude pour les Constantinois dont les praticiens de la santé qui ont mainte fois attiré l'attention des autorités locales sur la nécessité de sa fermeture, redoutant une propagation effrénée et incontrôlée du Covid 19, soit une véritable catastrophe sanitaire. Le même traitement a été réservé par les services de police aux revendeurs à la sauvette de la rue Didouche-Mourad (ex-rue de France) qui pullulait de monde à longueur de journée et où la moindre parcelle piétonnière était squattée par des étals de fortune obstruant les accès aux immeubles et aux magasins de commerçants légaux qui subissaient, impuissants, l'invasion du négoce informel.
Une intervention venue au moment où la majorité de ces derniers était contrainte de baisser rideau, crise sanitaire oblige, mais qu'elle souhaiterait pérenne au-delà du déconfinement souhaité par tous.

Kamel Ghimouze


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