Algérie

Les parents et les enseignants protestent..: Effondrement dans une école au centre-ville


Le glissement de terrain survenu dans l'école primaire Djillali Bouabdelli, et l'état de vétusté de cette dernière, sise rue de la Palestine (boulevard de l'Industrie), ont fait réagir, hier, les parents d'élèves, à travers un rassemblement qu'ils ont tenu devant l'établissement.

Les parents et des enseignants ont dénoncé le danger encouru par leur progéniture, surtout après l'effondrement, dernièrement, du plafond d'une classe Depuis, les parents se disent inquiets devant l'insécurité dans laquelle évoluent les élèves, surtout si l'on tient compte du glissement de terrain survenu en 2010.

Hier, les concernés ont carrément empêché leurs enfants de rejoindre les bancs de l'école par crainte d'être ensevelis sous les décombres. Une décision qui sera maintenue jusqu'à satisfaction des revendications. Avant-hier, les enseignants ont observé un arrêt de cours, alors qu'hier ce sont les parents qui ont pris la relève pour dénoncer le danger et surtout le mutisme de la direction. Cet établissement, datant de l'époque coloniale, est surplombé d'une falaise de nature argileuse, représentant un autre risque.

Pire encore, certaines classes servent de mur de soutènement à un terrain dont le sol est fragile, indique une mère dont les deux enfants sont scolarisés dans cette école. Tout en signalant la vétusté de cet établissement, les protestataires n'ont pas hésité à décrire les conditions lamentables de scolarisation. «Des murs lézardés, des plafonds en partie effondrés et des salles non chauffées. Les élèves sont contraints de porter leurs gants et leurs bonnets, en plein cours», dira l'un d'eux. Les trois classes qui donnent sur le boulevard de l'Industrie, ont été carrément fermées après le dernier glissement, alors que celles se trouvant au fond, juste en dessous de cette falaise, sont toujours fonctionnelles, un véritable danger pour les petits et même pour le personnel. Pour accéder à l'école, les enfants sont contraints de faire un détour.

Face à cette situation, les contestataires se sont interrogés sur le mutisme de la direction quant à la prise en charge de ce dossier. Ils précisent que le wali, lors de sa visite effectuée, il y a quelques mois, avait instruit les services concernés dont l'APC d'Oran, à entamer d'urgence les travaux de réhabilitation de l'établissement. Des instructions qui selon eux, n'ont pas été prises en considération puisque jusqu'à présent ils ignorent toujours tout du rapport du CTC. «Nous ne savons même pas si le CTC s'est rendu sur les lieux pour vérifier la menace qui pèse sur la vie de nos enfants», affirme-t-on. Face à l'inquiétude et à la peur, les parents ont lancé un appel au wali d'Oran pour dépêcher une commission afin d'inspecter, de visu, l'école et de lancer les travaux, si le rapport d'expertise l'exige. Dans le cas contraire, la fermeture de l'école et l'évacuation des élèves vers l'établissement mitoyen Zakia Barakat est l'unique revendication exprimée par la corporation. Un rapport détaillé sur la situation sera adressé au ministère de l'Education, apprend-on.


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