Algérie

Les parents d'élèves ont encore marché hier



Les parents d'élèves ont encore marché hier
C'est à la commission d'enquête de déterminer les responsabilités pour que les fautifs soient sévèrement et exemplairement sanctionnés et que les méritants aient leur baccalauréat.Pour lever toute équivoque et éviter une mauvaise interprétation sur les démarches des parents d'élèves dont les enfants ont été recalés au bac au motif de fraude, ces derniers ont exigé une enquête sur les circonstances et le déroulement des épreuves de l'examen au lycée du 19 Mai 1956 d'El Kala.Ils ne demandent pas le rachat et ne cherchent pas à faire pression pour que les sanctions soient levées, mais que l'on fasse la part des choses entre les tricheurs et leurs complices parmi les surveillants et l'administration et les autres candidats, les bons élèves, qui se sont fait agresser et auxquels on a arraché ou photographié leurs feuilles pour être recopiées. Leurs enfants ont été victimes de graves défaillances des surveillants dans le déroulement des épreuves et la responsabilité incombe totalement aux pouvoirs publics.Les candidats qui n'ont pas triché ne doivent pas être sanctionnés parce que leurs copies sont semblables à celles des tricheurs. L'enquête doit déterminer les responsabilités pour que les fautifs soient sévèrement et exemplairement sanctionnés et que les méritants aient leur bac. La commission d'enquête est venue à El Tarf pour entendre les protagonistes de cette grave affaire qui commence à prendre le chemin des oubliettes, comme c'est généralement le cas lorsque le problème est délicat, complexe et met en jeu la carrière de personnes au bras long.Depuis le début de l'affaire, le 17 juillet, les parents ? qui ont le droit d'être informés concernant leurs enfants ? ont été laissés dans l'incertitude et l'angoisse qui n'ont pas cessé de s'amplifier jusqu'à la clôture, le 10 août, des inscriptions définitives à l'université. Ils ont protesté et se sont manifestés à diverses reprises, mais en réponse, c'est un black-out méprisant qu'a opposé la ministre de l'Education.Impossible également de contacter la cellule de communication de ce ministère dont les 3 numéros ne répondent pas. Dimanche, les parents d'élèves, qui attendent toujours une réaction, ont encore marché dans les artères de la ville, brandissant des banderoles qui demandent que justice soit rendue à ceux qui n'ont rien fait. Pas de punition collective est-il écrit, entre autres.




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