Des marchés illicites aux abords des... écoles
Les écoles El-Bayrouni à El-Hamri, Pasteur I et II à M’dina J’Dida et tant d’autres à travers la wilaya d’Oran ont rouvert leurs portes pour l’année scolaire 2008-2009 mais avec les mêmes tracas.
Des tracas causés très sou-vent par les marchés illici-tes qui ont poussé comme des champignons à leurs portes. «Nous avons frappé à toutes les portes et on a même saisi la Direction de l’Education et la Commune pour ce marché illicite qui se tient juste devant l’école et la seule solution que nous avons trouvée, c’est d’ouvrir pour nos élèves une autre porte d’entrée. Malgré cela, le marché continue à être la source de grands désagréments, pour les élèves et pour nous», a confié une enseignante de l’école El-Bayrouni.
Celle-ci ajoutera «En plus des désagréments sonores et toutes les insanités proférées par les vendeurs et que nous entendons quotidiennement, il y a aussi le problème de l’hygiène et des odeurs nauséabondes qui nous parviennent de l’extérieur». En effet, une partie du trottoir de cette école a été transformée en décharge sauvage et où, même les balayeurs de la commune, viennent vider leurs poubelles. L’on apprendra auprès de cette enseignante que pour fuir les désagréments de ce marché illicite, les classes dont les fenêtres donnaient sur le trottoir squatté par les vendeurs illicites, ont été abandonnées pendant des années. Mais cette solution fut de courte durée car le nombre des élèves de l’école El-Bayrouni a doublé après que ceux de l’école mitoyenne Mostéfaï Si Benyssad y avaient été transférés. L’on apprendra que ce transfert avait été décidé par la Direction de l’Education lorsqu’il s’est avéré que les murs des classes de cette école contenaient de l’amiante. Ce fut donc le retour aux classes abandonnées et surtout le retour au calvaire causé par le marché illicite.
Les parents d’élèves consultés à propos de ce problème diront «Nos enfants vivent dans l’insécurité et le transfert de la porte d’entrée de l’école n’est pas une solution au problème que nous avons toujours soulevé. L’insécurité et l’insalubrité règnent aux portes de l’école El-Bayrouni, ajouter à cela un tas d’autres dérangements que subissent journellement nos enfants dans les classes. A noter le vacarme provenant du marché et qui, de ce fait, dérange les enfants et les empêche de suivre les cours ainsi que de composer en toute sérénité». Les parents d’élèves disent avoir demandé et continuent à demander l’éradication de ce marché illicite de devant cette école et que ceci reste la seule solution à ce problème. Ils ajouteront que le transfert de la porte d’entrée ne pouvait être que provisoire.
Si l’école El-Bayrouni a trouvé une solution temporaire à son problème, il en est autrement pour les écoles Pasteur I et II à M’dina J’dida dont les élèves sont quotidiennement exposés au danger de se faire agresser par un vendeur illicite ou de se faire attaquer par les animaux des hippomobiles. Rappelons qu’il y a quelques années, un élève avait été mordu par un cheval aux portes de l’école Pasteur I.
Cet incident avait suscité la colère des parents et de la direction de l’école qui ont saisi les hautes instances de la wilaya. Il en résulta une interdiction aux vendeurs illicites d’occuper la ruelle longeant les deux écoles et des brigades de police ont été mobilisées sur place afin de veiller à ce que ces vendeurs ne réoccupent plus cette ruelle. Malheureusement, les policiers se sont vite lassés de la mission et la rue, longeant les deux écoles, a été encore une fois réinvestie par ces marchands.
Hafida B.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/10/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com