Les parents d'élèves inquiets

À quelques jours de la rentrée scolaire, le spectre de l'insuffisance d'un établissement scolaire dans le village de Meraïnia (commune de Belacel) refait son apparition en suscitant un vif désappointement chez les parents d'élèves.Ces derniers dénoncent, en effet, "le manque d'entrain des responsables concernés à tenter de résoudre ce problème relatif à cette déficience aux répercussions négatives" dans le secteur de l'éducation dans ladite municipalité, qui est de surcroît confrontée à une démographie galopante.
Nos interlocuteurs déplorent la situation à laquelle sont confrontés des centaines d'écoliers, de collégiens et de lycéens, faisant remarquer que "des montagnes de requêtes sont régulièrement adressées aux responsables concernés à ce propos".
Les parents d'élèves du village de Meraïnia s'indignent devant les déplorables conditions de scolarité qui ont été relevées l'année précédente dans l'unique école primaire où s'entassent 40 élèves par classe et qui ne semblent pas être réglées pour la nouvelle année. "La situation tend à empirer avec la récente distribution des logements LPA, situés à proximité", ont souligné nos interlocuteurs.
Dans un autre registre, un projet de réalisation d'un lycée était prévu dans la commune de Belacel en 2019, inscrit sur le plan quinquennal 2014-2019. Les travaux de réalisation de ce projet, tant espéré par les parents d'élèves, n'ont à ce jour pas encore été lancés.
Signalons dans ce même contexte le calvaire que vont encore certainement endurer au quotidien des centaines de lycéens et dont les parents ont poussé un ouf de soulagement avec l'annonce en 2019 de la réalisation d'un lycée dans leur lieu de résidence.
À ce sujet, nos interlocuteurs ont tenu à souligner que "les autorités locales nous ont nourris d'illusions avec des promesses non tenues à ce jour, et ce, au détriment de nos enfants". Notons que le même problème se posera cette année aussi pour les lycéens de la municipalité de Belacel, domiciliés dans les villages de ladite commune.
Ces lycéens sont dans l'obligation de se rendre jusqu'aux deux lycées de la commune de Yellel ou celui de Sidi Khettab, distants d'une quinzaine de kilomètres chacun, en raison de la non-réalisation d'un lycée à Belacel, dont le projet a été également inscrit. Les travaux de ce lycée n'ont toujours pas été lancés, au grand dam des parents d'élèves.
C'est aberrant ! Les lycéens résidant à M'hafid et Zeguier entre autres auront malheureusement encore à poireauter, au cours de cette année scolaire, au bord de la route, qu'il vente ou qu'il pleuve, en espérant être pris en charge par un hypothétique véhicule de transport clandestin, ont déploré nos interlocuteurs.

E. Yacine