Les parents d'élèves dénoncent l'anarchie qui y règne

La discipline n'est plus assurée et les règlements ne sont plus appliqués non plus, dans l'enceinte du collège Laribi Bachir, de la commune de Zeghaïa.Selon des parents d'élèves, il y règne une anarchie à avoir le tournis. Les concernés, qui incriminent le laxisme du staff administratif, alertent sur des faits ahurissants dans l'établissement : la dégradation du mobilier scolaire, les châtiments corporels, les affrontements entre élèves à l'intérieur de l'établissement, sont devenus monnaie courante dans cette école. Des parents affirment, en effet, qu'on continue d'infliger de sévères châtiments corporels aux apprenants, comme on leur fait payer également toutes les chaises et tables dégradées. «Des élèves passent des heures de cours debout, faute de sièges.
En plus, on demande aux enfants de payer les chaises et les tables cassées. Il convient plutôt d'installer une discipline, au lieu de recourir aux mesures de rétorsion, qui ne font, du reste, qu'envenimer le climat scolaire». Les concernés lancent un appel à la direction du secteur, demandant son intervention, avant que l'irréparable n'arrive.
Pour leur part, des conseillers de l'éducation, consultés pour les besoins de cet article, confirment partiellement ce climat de désordre qui règne dans l'école, tout en faisant endosser la responsabilité aux parents. Selon l'un d'eux, les collégiens, qui sont régulièrement incriminés dans les actes de dégradation du mobilier scolaire «sont des insolents qui ne respectent ni leurs parents ni les enseignants, encore moins les surveillants». Notre interlocuteur préconise plutôt un travail de coordination positive entre l'Association des parents d'élèves et l'administration scolaire. «Certaines familles ne jouent pas leur rôle éducatif. Elles doivent impérativement préparer leurs enfants à la vie scolaire et les rappeler à l'ordre chaque fois que cela est nécessaire», dira-t-il.