Algérie

Les parents d'élèves dénoncent



Les parents d'élèves dénoncent
Deux événements coïncident en se succédant l'un après l'autre durant cette période, alors que les enfants ont rejoint leur classes ce dimanche, cela veut dire que les parents leur doivent des affaires scolaires qui ont été jugées très coûteuses. Mais ce ne va pas finir aussi vite avec les dépenses cette fois-ci, car la fete religieuse de l'Aïd El Adha approche également à grand pas, et elle aura lieu dans deux semaines. Ce qui ne fait qu'alourdir la facture des familles aux revenus modestes, notamment celles où les enfants sont scolaris és. Cahiers, gommes, crayons, stylos, calpein... En septembre, la traditionnelle liste de fournitures scolaires reste immuable, mais pas le ticket de caisse. A cet effet, les parents d'élèves dénoncent une hausse remarquable du coût de la rentrée scolaire, tout en l'a considérant la plus forte ces derniers années. A cet effet, les prix des articles scolaires et du prêt-à-porter étaient déjà à la hausse. "On est obligés de recourir à un emprunt auprès de proches (si on trouve) pour arriver à couvrir tous les besoins de nos enfants. Nos deux derniers salaires, ma femme et moi, ont servi aux dépenses de ces événements", indique un père de famille rencontré à Bab El Oued. "Avec des salaires minimes et face à la cherté de tous les produits sans exception, vous ne pouvez pas imaginer la difficulté qu'on a à prendre en charge une famille de neuf membres, dont trois enfants scolarisés (deux lycéens et un étudiant) ", a-t-il fulminé. En dénonçant l'immobilisme des pouvoirs publics face aux pratiques déloyales des commerçants, surtout dans ces périodes à grande fréquence de consommation. Partout dans les marchés et les boutiques, si les enfants courent derrière les diverses couleurs et des articles scolaires pour suivre l'effet de mode imposé par le marché, certains parents cherchent les prix les moins bas, tandis que d'autres exigent la qualité. "Il y a une grande différence avec les années précédentes, où l'on pouvait couvrir les charges des trois enfants avec 10 000 dinars, alors qu'aujourd'hui cette somme est consommée par un seul avec ses vêtements, cahiers, stylos… et livres", affirme une citoyenne, rencontrée dans une rue à Belouizdad accompagnée par ses deux filles, des collégiennes. Pour cette année, les prix ne sont pas abordables pour les petites et moyennes bourses. Un cartable est proposé de 1 800 à 3000 DA, voire plus. Une trousse à stylos est vendue entre 250 à 550 DA, et une ardoise à 350 DA. Un cahier de 32 pages se vend à 35 DA, alors qu'il y a seulement quelques années, il ne coûtait que 10 DA. Alors comment vont-ils faire les parents de plus de plus huit millions d'élèves devant joindre leurs bancs d'écoles ' Une question que, peut être chacun d'eux se pose, mais dont personne n'ose réponde ! S'agissant de la qualité des produits proposés pour la rentr ée scolaire de cette année, les acheteurs ainsi que les marchands reconnaissent l'amélioration de la qualité et de la manière de présentation. "Tous les articles que nous vendons sont référenciés et certifiés aux nomes standards de qualité internationaux. Regardez ! Tous les produits sont emballés dans leurs propres packagings", rassure un libraire travaillant dans la firme Techno. Néanmoins, une autre préoccupation suscite les inquiétudes des parents d'élèves et de certains pédagogues. Il s'agit des formes et couleurs des affaires, jugées exagérées. Un fort aspect publicitaire apparaît sur tous les articles. Chose pour laquelle, les efforts d'un marketing agressif fait peur à ses consommateurs. "Je me demande comment les élè- ves vont se concentrer sur leurs cours avec toutes ces affaires, qui ressemblent à des jouets", s'exclame une mère de famille. Mohamed Wali B.




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