Algérie

Les parents d'élèves accusent les APC d'indifférence dans la gestion des écoles



Les parents d'élèves accusent les APC d'indifférence dans la gestion des écoles
C'est le désarroi total chez les parents d'élèves dans les communes d'El Ménéa, Guerrara, Metlili, Zelfana, et El Atteuf. Et pour cause, les élus locaux qui sont aux commandes de ces municipalités sont pointés du doigt par ces parents qui les accusent de la mauvaise gestion des écoles accueillant leurs enfants.Même si leur progéniture est officiellement en vacances scolaires d'hiver, des plaintes émanant des parents d'élèves des communes de Zelfana et Guerrara attestent que des dizaines d'écoles primaires existantes dans leurs communes font face à des situations catastrophiques ne permettant plus aux enfants scolarisés de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions. Ceci est dû essentiellement à la dégradation de l'état des sanitaires (WC) et notamment le réseau d'eau potable (AEP) dans plusieurs établissements scolaires, et ce, sans parler de la défection ou l'inexistence quasi-totale du chauffages dans ces écoles.Par ailleurs, de nombreux parents d'élèves dans d'autres communes, à l'instar d'El Ménéa, Hassi Lafhal et Mansourah accusent les entreprises ayant pris en charge la réhabilitation de ces établissements scolaires de ne pas vouloir accomplir sérieusement leur mission de restauration en se contentant uniquement des travaux de rafistolage et de peinture sur des murs en ruine au lieu de s'occuper des besoins réels de ces écoles.A vrai dire, ces parents n'ont plus confiance en ces entreprises qui ne se soucient que d'engranger plus de profit en encaissant des sommes colossales, alors que les services chargé du contrôle brillent par leur absence, laissant libre cours aux entrepreneurs dans leurs travaux de bâclage et de bricolage dans l'impunité totale. Et pour dénoncer cette situation qui n'a que trop duré, un groupe d'associations des parents d'élèves ont préféré exprimer leur appréhensions dans des rapports accablant ces entreprises qui viennent d'être transmis aux autorités publiques afin de les informer de toutes ces irrégularités qui touchent tout particulièrement les établissements scolaires et pénalisent la mission éducative en plein milieu de l'année scolaire.Car, faut-il le rappeler, ces rapports n'accablent pas seulement des entreprises mais aussi et surtout les autorités municipales. Celles-ci, toujours selon les rapports des associations de parents d'élèves, ont affiché à maintes reprises et à des endroits divers des réticences à entreprendre des travaux de restauration, mais un certain laxisme dans l'intervention pour ce qui est des réparations touchant les systèmes de chauffage et dont certains demeurent inopérants pendant des années, laissant les potaches grelotter en ces moments de froid. L'insalubrité est un autre écueil qui vient se rajouter à cette longue liste d'embauches qui pénalisent surtout les écoliers du cycle primaire, surtout lorsqu'on sait que l'hygiène est quasi absente dans les endroits assez sensibles tels que les sanitaires et salles d'eau à cause de l'indisponibilité de réservoirs à eau.Pire encore, dans une école de Guerrara, se lamente un parent d'élève, les toilettes sont dépourvues des portes, alors que d'autres écoles dans la même région disposent de cours poussiéreuses et rocailleuses, ce qui complique davantage le travail des profs d'éducation physique qui trouvent d'énormes difficultés à mener à bien leur mission sportive dans de tels espaces qui représentent un danger pour la santé des écoliers et des enseignants à la fois. Les plaintes des parents chargent lourdement les P/APC les accusant de ne pas vouloir offrir d'une façon régulière les matériaux nécessaires à la maintenance et l'entretien dans ces écoles sous prétexte qu'une pression est exercée sur eux par les services chargés du contrôle des budgets. Un subterfuge inacceptable et qui gagnerait à être endigué. Avis à M. Djemaa, le wali de Ghardaïa.




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