Algérie

Les parents d'élèves accusent...



Les mouvements d'arrêt de travail engagés dans les trois secteurs (santé, éducation et transport) ont été déclarés illégaux par la justice. Cet état de fait, n'a pas été accepté par des parents d'élèves qui pointent du doigt les dirigeants de certains syndicats, les accusant de pousser au pourrissement.En effet, les collèges et les lycées ont entamé depuis hier une grève pour une durée indéterminée. Les parents d'élèves qui se sont exprimés aux différents organes de presse à ce sujet ont tiré à «Boulets rouges» sur les responsables de certains syndicats. «Nous avons marre de cette situation, le seul perdant dans ces mouvements ne sont que les enfants du peuple», a indiqué M. Dziri. En sa qualité de responsable d'une association dans la wilaya de Blida. Ce dernier a expliqué que la directrice de l'éducation qui a reçu les membres de l'association des parents d'élèves s'est dit «Prête» pour rencontrer les dirigeants du syndicat qui a appelé à la grève dans le but de trouver une solution et éviter ce débrayage. M. Dziri devait ajouter que les membres de l'association qui avaient rencontré les dirigeants du syndicat qui a déposé le préavis de grève ont refusé l'offre de la directrice de l'éducation. «Nous n'accepterons pas que nos enfants soient retenus en otage», a fait savoir M. Dziri. A ce même sujet, il a indiqué que l'association a saisi la justice, l'affaire se trouve sur la table du tribunal, a t-il conclu. Toujours et au sujet de cette grève, plusieurs parents d'élèves ont monté au créneau, appelant la ministre de l'éducation à prendre l'ensemble des mesures adéquates visant à empêcher une année scolaire «Blanche» pour leurs enfants. Un autre parent d'élève avec qui nous nous sommes entretenu a déclaré que cette grêve touche uniquement les enfants des pauvres. M. El Hachemi Ait Zaouche s'est interrogé en indiquant, je cite : «Pourquoi la grève touche uniquement l'école public et non pas les écoles privés. Ce dernier a ajouté qu'au niveau des écoles privés, les mots «Sentiment et social» n'existe pas dans le vocabulaire des dirigeants de ces établissements. «Je lance un défi à quiconque de tenter de déclencher un mouvement de grève dans les écoles privés. Je vous assure qu'il sera immédiatement renvoyer chez lui», a t-il ajouté. Notre interlocuteur a appelé la ministre de l'Education nationale d'agir pour sauver l'école algérienne, a-t-il conclu. Plusieurs autres parents d'élèves ont indiqué que l'école a été politisée et que les gréves qui se succèdent n'avaient pas des raisons de l'être. «Si la justice a jugé que ces mouvements d'arrêt de travail sont illégaux cela veut dire que les syndicats à l'origine de cet état de fait n'avaient pas respectés les lois et les textes en vigueur régissant le recours à la grève, ont-ils ajoutés. «On a marre de ces syndicalistes qui tiennent nos enfants comme Otage» «pour régler leurs problèmes purement personnels», nous a indiqué, Leila A. «Les représentants des syndicats ne représentent qu'eux-mêmes». «Nous avons fait savoir à Mme Nouria Benghabrit que ces individus représentants des syndicats tentent de déstabiliser non pas seulement le secteur de l'éducation mais le pays». «Ils se sont auto-proclamés des dirigeants des syndicats sans que personne ne les a élus et maintenant ils règlent leurs comptes aux noms de nos enfants.», a-t-elle fait savoir. Cette dernière devait indiquer que la majorité des élections des parents d'élèves sont illégaux. «Seules trois ou quatre parents d'élèves ont assisté aux scrutins avant alors que les noms accompagnés des faux signatures des parents ne soient apposés sur les listes, a-t-elle conclue. Nos interlocuteurs souhaitent que la dissolution des syndicats et leur renouvellement par anticipation. Les parents d'élèves et les associations de ce secteur ne sont pas les seuls à dénoncer le recours à ces grèves. Le représentant de l'union national du syndicat de l'éducation a déclaré que son mouvement n'est pas concerné par ce débrayage. Ce dernier a indiqué «qu'il ne comprend pas comment un syndicat organise une grève nationale illimitée alors que le litige ne concerne que deux wilayates à savoir : Béjaia et Blida». Plusieurs parents d'élèves n'ont pas manqué de déclarer qu'ils soutiennent la ministre de l'éducation tout en l'appelant à appliquer les lois de la République afin de «Purifier» le secteur de des «Parasites» qui ont mis main basse sur l'école Algérienne.


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