Algérie

Les parents angoissés



Les EPSP (établissements de proximité et de santé publique) au niveau de Bab El Oued et Bologhine, pour ne citer que ceux-là, sont en rupture de stock, affirment les médecins rencontrés sur les lieux, soulignant que «l'indisponibilité de ces produits immunisants pour les nourrissons de 3, 4, 5 et 18 mois touche la plupart des structures sanitaires de proximité et pas seulement celles situées à  Alger». «A l'heure actuelle, nous avons épuisé le stock des doses de vaccin que nous avions et nous attendons la réception d'autres lots de l'Institut Pasteur très prochainement», précise un médecin au niveau du secteur sanitaire Z'ghra, rassurant, par ailleurs, les parents que la situation «ne prête pas à  l'inquiétude et qu'il n'y a pas lieu de céder à  la panique, même si l'opération de vaccination accuse un retard d'un mois». Bien que le respect du calendrier des vaccinations soit le meilleur moyen de se protéger efficacement contre les maladies infectieuses, et d'éviter leur dissémination, les responsables des structures de proximité se trouvent devant une situation embarrassante. Ces derniers ont du mal à  convaincre les parents qui prennent leur mal en patience : les uns rebroussent chemin, angoissés et les autres tentent de se l'approprier en achetant le vaccin indispensable pour leurs bébés de certaines officines.
Enfin, «un retard dans le calendrier de vaccinations n'implique pas obligatoirement de tout recommencer depuis le début. Il suffit de reprendre le programme des vaccinations là où il s'est arrêté et de compléter la vaccination avec le nombre d'injections requis en fonction de l'âge», tient-on à  souligner.      
 


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