Algérie

Les paramédicaux menacent de paralyser les hôpitaux à partir de demain Reprochant au ministère de ne pas avoir honoré ses engagements


Les établissements de santé publique risquent d'être à nouveau paralysés par un mouvement de grève annoncé pour demain lundi par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP).
Ce recours à la grève intervient, selon son président, Lounès Ghachi, suite au non respect par le ministère de tutelle des engagements pris. «Aucune suite favorable n'a été accordée aux revendications soulevées», regrette le syndicaliste.
Le syndicat, qui avait réuni son conseil national la semaine dernière, compte, avec cette grève, mettre la pression sur les pouvoirs publics.
Il n'a pas omis de dénoncer la politique de «fuite en avant» adoptée par le ministère. Par une démarche visant à apaiser les esprits, le premier responsable du secteur les avait rassurés sur la prise en charge de leurs revendications, tout en leur affirmant que «celles-ci sont en cours d'examen et de finalisation».
Cette «sortie» intervient au lendemain du débrayage national de trois jours observé le 18 mars dernier. Parmi les dossiers qui sont en cours d'examen et de finalisation, précise un communiqué, la liste des postes supérieurs des paramédicaux, la revalorisation des primes de garde et de risque de contagion et celui relatif au projet interministériel sur les infirmières brevetées.
«Ces assurances», qui restent à l'écrit, traduisent, dénonce hautement le syndicat, le mépris et la politique de «laisser-aller» vis-à-vis de 100 000 fonctionnaires.
Même constatation, selon le syndicat quant aux rencontres regroupant, dans le cadre du dialogue social, les deux parties où les engagements pris dans les procès-verbaux ne sont pas respectés par la tutelle.
Confiées à une commission matérielle, ces négociations s'étaient soldées par «un échec», à la grande déception du partenaire social.
Le syndicat, qui a déposé un préavis de grève au niveau du ministère, a tenu à réitérer ces points revendicatifs, dont l'élaboration d'un dispositif permettant l'intégration d'environ 20 000 infirmiers brevetés, l'accès aux postes supérieurs, la revalorisation des primes de garde et de risque de contagion et l'amélioration des conditions socioprofessionnels des
100 000 fonctionnaires que compte le SAP.
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