Algérie

Les paramédicaux en grève à partir du 3 avril



Le conseil national du syndicat algérien des paramédicaux (SAP), réuni jeudi dernier, a décidé de déposer un préavis de grève pour le 3 avril prochain. Ce sont les termes d'un communiqué de ce syndicat autonome qui rappelle que le département ministériel de Djamel Ould Abbes n'a pas tenu ses engagements pour la promulgation du statut particulier du corps des paramédicaux ainsi qu'un nouveau régime indemnitaire, dans un délai de 15 à 20 jours, et que les cadres syndicaux suspendus n'ont pas été réintégrés et les sanctions levées. Par ailleurs, dans son communiqué, le SAP déplore l'attitude de la tutelle qui, au lieu de répondre favorablement aux doléances de la corporation, «fait dans la manipulation afin de mieux la diviser et porter atteinte au SAP». Ce dernier considère que cette démarche aboutira inéluctablement au pourrissement de la situation. Le syndicat et dans une réponse pressante de sa base, n'a d'autre alternative que de reprendre la protestation et que cette fois, il est décidé de ne pas se suffire de simples promesses et par conséquent la grève ne prendra fin qu'avec la promulgation du statut particulier accompagné d'un régime indemnitaire, répondant aux aspirations de quelque 120.000 paramédicaux, exerçant dans le secteur public. Cette montée au créneau du SAP qui est à sa seconde action cette année, après la grève cyclique de 2 jours par semaine, survient au moment où les 13 sections syndicales UGTA de la wilaya d'Oran, observeront à partir de demain, une grève de 3 jours par semaine et ce, jusqu'à la promulgation du nouveau statut de la corporation, qui demeure la seule du secteur, à ne pas en bénéficier. En plus du statut particulier, une autre question préoccupe les paramédicaux à savoir la gestion de leur carrière professionnelle et l'introduction du système du LMD qui leur ouvrira d'autres perspectives. «Il est aberrant que le paramédical soit condamné à stagner dans un poste, durant toute sa carrière », nous a confié un infirmier. Pourtant sur cette revendication centrale, le ministre avait pris des engagements pour que cette question soit tranchée, avant la fin 2010.




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