Jusqu'au 25 février, à Alger (voir tableau des films ci-dessous).
Le cinéaste tunisien Abdellatif Ben Amar a dans Les palmiers blessés, une co-production algéro-tunisienne, voulu aborder de front la question de la falsification de l'histoire. Hicham Abbas (Naji Najah) est un écrivain vivant à Bizert, la ville du Nord tunisien. Il veut rédiger une autobiographie. Il fait appel à Chama (Leila Ouaz), une étudiante en sociologie, pour dactylographier le texte. Chama, fille du syndicaliste Ben Mahmoud, ne sait pas grand-chose sur les circonstances de la mort de son père. Elle sera aidée à remonter le temps par ses amis algériens Noureddine (Hassen Kechache) et Nabila (Rym Takoucht).
Des exilés qui ont fui le terrorisme et la contre-violence en Algérie. Abdellatif Ben Amar s'est inspiré de l'histoire du syndicaliste Farhat Hachad tué par l'armée coloniale française lors des manifestations de juillet 1961. Des palmiers de Bizerte gardent les impacts de balles à ce jour. Chama découvre petit à petit les mensonges de Hicham. Un faux héros, comme il en existe des centaines tant en Algérie qu'en Tunisie. Des faux héros médaillés ! Cette fiction, primée à plusieurs reprises, est une tentative de Abdelatif Ben Amar de partager avec le public, surtout les jeunes, une réflexion sur «les pages oubliées» de l'histoire contemporaine de pays maghrébins.
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Posté Le : 08/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fayçal Métaoui
Source : www.elwatan.com