Les Palestiniens ont fixé, à novembre, l'échéance avant de prendre des initiatives au Conseil de sécurité de l'ONU pour la reconnaissance de leur Etat. Si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « croit qu'il peut maintenir le statu quo et que nous participerons à ça (il peut l'oublier). Ceci ne durera pas au-delà de novembre, nous n'en accepterons pas davantage », a déclaré jeudi le négociateur en chef, Saëb Erekat, réaffirmant qu'en cas d'échec, la Palestine, Etat observateur à l'ONU, demanderait à adhérer à un certain nombre d'organisations internationales, à commencer par la Cour pénale internationale (CPI). Une demande palestinienne d'adhésion à la CPI dès novembre est « possible, c'est ce que nous pensons, c'est un calendrier fort », a ajouté le responsable palestinien. Netanyahu « rendra des comptes pour tous ses agissements et ses décisions », a-t-il prévenu démentant des informations selon lesquelles la direction palestinienne aurait accepté de repousser de deux mois toute initiative à cause des objections des Etats-Unis. Les Palestiniens estiment le moment opportun pour de telles démarches. Ils jouissent actuellement d'un soutien occidental sans précédent. Trois pays européens se sont déclarés, en moins d'un mois, en faveur de leur cause. Après la Suède et le parlement de la Grande-Bretagne, la Chambre haute du Parlement irlandais a adopté, mercredi dernier, une motion demandant au gouvernement de reconnaître un Etat palestinien. Aussi, le Parti socialiste ouvrier espagnol a soumis, dans la semaine, une proposition au Congrès à reconnaître la Palestine. Aucun vote n'a encore été fixé mais le ministre des Affaires étrangères, Jose Manuel Garcia-Margallo, a déclaré hier que Madrid ne reconnaîtra pas l'Etat palestinien en l'absence de négociations de paix interrompues en avril dernier. Entre-temps, la situation est tendue dans les territoires occupés. L'accès à la mosquée Al-Aqsa a été limité, hier, pour les Palestiniens de moins de 40 ans. Les heurts se poursuivent à Al Qods-Est occupée, secouée depuis des mois par des affrontements quasi quotidiens entre jeunes Palestiniens et policiers israéliens. Dans un quartier proche d'Al-Aqsa, des manifestants palestiniens ont jeté, hier, des pierres et des fusées éclairantes sur les forces de police qui les ont dispersés, arrêtant trois d'entre deux.
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Posté Le : 24/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira B
Source : www.horizons-dz.com