Les Etats-Unis et leur allié israélien sont assurément en danger de vérités. Et lorsqu'il s'agit de la Palestine historique, le déni historique et légal n'a plus de frontières. Il en est ainsi de la terrible « offense » ressentie par le président Barack Obama ébranlé par le discours prononcé par le président palestinien, Mahmoud Abbas, dénonçant le génocide et la politique de l'« apartheid » prônée par Israël. Plus qu'une simple accusation, la nature du sionisme renvoie à cette triste réalité. Quand Mandela a qualifié la lutte des Palestiniens de « plus grande question morale de notre temps », l'ancien président américain, Jimmy Carter, estime, en réponse aux questions des journalistes sur son livre « La paix pas l'apartheid, que « de bien des manières, c'est plus oppressant que quand les Noirs vivaient en Afrique du Sud au temps de l'apartheid ». A court d'arguments et acculé de devoir répondre de leurs crimes de guerre et contre l'humanité, le chef du gouvernement israélien Netanyahu s'est rendu coupable de raccourcis et de man?uvres trompeuses assimilant, lors de son discours à l'Onu, le Hamas à l'EI relevant, selon lui, « du même arbre vénéneux ». La dirigeante de l'Organisation de libération de la Palestine, Hanane Achraoui, a riposté en l'accusant, lundi soir, de « manipulation grossière des faits » et de vouloir « tromper l'audience en recourant au langage de la haine, à la calomnie et aux faux-fuyants ». Mme Achraoui a opportunément affirmé que Netanyahu avait « perdu le sens de la réalité en refusant de reconnaître l'occupation, ses massacres et ses crimes de guerre ».
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Posté Le : 30/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L C
Source : www.horizons-dz.com