Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a décidé d'indemniser les travailleurs du bâtiment et la construction victimes de la canicule.Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a décidé d'indemniser les travailleurs du bâtiment et la construction victimes de la canicule.
Une prime sera instituée pour compenser le travail pénible en temps de grosses chaleurs. Le ministre du Travail, Hassan Tidjani, Haddam a en effet déclaré avant-hier "qu'à partir de cette année, les travailleurs du bâtiment et construction seront indemnisés pour les journées chômées et payées en cas de canicule et de fortes intempéries".
Un dispositif qui est déjà mis en place dans le cadre de la Cacobatph (Caisse des congés payés du bâtiment et travaux publics) et qui touchera l'ensemble des travailleurs du secteur. Jusque-là, seuls les travailleurs du sud et de la région des steppes y avaient droit. Une bonne nouvelle pour les ouvriers qui seront pris en charge entièrement par cette caisse avec un apport financier que consentira l'Etat dès la rentrée. Cette année, avec les grosses chaleurs qui continuent de sévir, les chantiers de construction et de réalisation des travaux publics ont subi des arrêts forcés étant donné l'impact de la forte canicule sur la santé des travailleurs et l'incidence des accidents professionnels en cette période. Mais pour ne pas subir les retards dans ces chantiers de réalisation, la Cacobatph a adopté des mesures de compensations pour les demi-journées de travail pour la région du Nord et les journées entières pour la région du Sud.
a caisse a recensé près de 10.000 entreprises concernées par ces indemnisations dans le cadre des aléas climatiques. Au total plus de 130.000 travailleurs du secteur sont concernés par ces mesures de compensation. Il faut retenir que les bénéficiaires de ces indemnités sont des cotisants à part entière à la caisse et peuvent prétendre également à d'autres prestations comme la prise en charge médicale et autres soins durant leurs congés payés. Pour d'autres, la situation est précaire du fait que certaines entreprises ne les ont pas déclarés à la Cnas. Ces deux dernières années, le bilan a fait ressortir près de 43.000 travailleurs non déclarés. Mais suite à des mises en demeure et menaces de poursuites judiciaires, les entreprises réfractaires ont opté pour la déclaration obligatoire à la sécurité sociale. Par ailleurs le ministère du Travail et la Cnas continuent de mener des enquêtes sur l'ensemble de ce secteur pour débusquer les employeurs indélicats.
Une prime sera instituée pour compenser le travail pénible en temps de grosses chaleurs. Le ministre du Travail, Hassan Tidjani, Haddam a en effet déclaré avant-hier "qu'à partir de cette année, les travailleurs du bâtiment et construction seront indemnisés pour les journées chômées et payées en cas de canicule et de fortes intempéries".
Un dispositif qui est déjà mis en place dans le cadre de la Cacobatph (Caisse des congés payés du bâtiment et travaux publics) et qui touchera l'ensemble des travailleurs du secteur. Jusque-là, seuls les travailleurs du sud et de la région des steppes y avaient droit. Une bonne nouvelle pour les ouvriers qui seront pris en charge entièrement par cette caisse avec un apport financier que consentira l'Etat dès la rentrée. Cette année, avec les grosses chaleurs qui continuent de sévir, les chantiers de construction et de réalisation des travaux publics ont subi des arrêts forcés étant donné l'impact de la forte canicule sur la santé des travailleurs et l'incidence des accidents professionnels en cette période. Mais pour ne pas subir les retards dans ces chantiers de réalisation, la Cacobatph a adopté des mesures de compensations pour les demi-journées de travail pour la région du Nord et les journées entières pour la région du Sud.
a caisse a recensé près de 10.000 entreprises concernées par ces indemnisations dans le cadre des aléas climatiques. Au total plus de 130.000 travailleurs du secteur sont concernés par ces mesures de compensation. Il faut retenir que les bénéficiaires de ces indemnités sont des cotisants à part entière à la caisse et peuvent prétendre également à d'autres prestations comme la prise en charge médicale et autres soins durant leurs congés payés. Pour d'autres, la situation est précaire du fait que certaines entreprises ne les ont pas déclarés à la Cnas. Ces deux dernières années, le bilan a fait ressortir près de 43.000 travailleurs non déclarés. Mais suite à des mises en demeure et menaces de poursuites judiciaires, les entreprises réfractaires ont opté pour la déclaration obligatoire à la sécurité sociale. Par ailleurs le ministère du Travail et la Cnas continuent de mener des enquêtes sur l'ensemble de ce secteur pour débusquer les employeurs indélicats.
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Posté Le : 15/08/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com