Algérie - Djemaa Ouled Cheikh


les ouled echeikh

Permettez moi de porter ma contribution en vous faisant découvrir une toute petite région de la Wilaya de Ain defla : Djemaa Ouled cheikh.

Au fait, au tout début la région portait le nom d’un lieu dit les Ouled cheikh. Son statut de commune récemment acquis lui conféra ce nouveau nom.On y rajouta Djemaa pour des raisons évidentes dans la mesure ou chaque vendredi de la semaine, se tient un marché ou les habitants se rassemblaient à l’entrée du faubourg au niveau du mausolée de Sidi Abdelkader… Là, ils procédaient aux divers échanges que proposaient tout rassemblement humain … Des échanges commerciaux , des informations des contrats divers et des contrats de mariage….

Localisation :
Les Ouleds Cheikh sont un ensemble d’une trentaine de tribus … Elles sont très liées par une descendance commune celle de Sidi Belgacem .. Sa maison actuellement en ruine sous un olivier séculaire … Son mausolée est situé sur le parcours qui mène à l’agglomération .. très difficile de reconnaître sa maison car elle est situé à l’orée d’une foret dense et peu fréquenté ..C’est une assiette de terre accidenté , parfois plate permettant une agriculture vivrière ( orge , blé , fèves , et figues barbaries )… la région sédentaire constitué des habitations typiques rurales st entouré de petites collines et montagnes : Amrouna au sud , la Chaîne de l’ Ouarsenis à l’Ouest, harraza au nord , et à l’est … La région est invisible de la route Nationale N°14….
L’accès se fait généralement par la route de Djelida… soyez les bienvenus !


Je suis natif de cette localité .. descendant d’une grande lignée de paysans …j’ai quitté mon lieu de naissance à un age précoce à l’orée de la révolution armée … une période qui mérite une prochaine intervention de ma part … le tribu fut très lourd pour cette région … pour vous donner une idée : en 1962 j’avais à peine huit ans l’âge de la guerre de libération.
Je fus entourée ma mère et moi par quatorze jeunes femmes veuves de surcroît, dont l’âge à cette époque, ne dépassait guère les 28 ans, l’âge de ma tante , qui était considérée comme la plus vieille. Chacune d’elle s’est retrouvée dans une situation sociale et économique pas du tout enviable….elles ont perdu leurs maris frères et sœurs aux maquis et dans les geôles du colonialisme…. La guerre est une douleur qu’on porte silencieusement en soit même …. La guerre est sale et ces conséquences sont pires…



Dans mon prochain commentaire je vous parlerai sûrement de la vie culturelle, des origines de ces tribus, de l’économie de la région, des arts et des croyances de ces braves gens…..




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