Algérie

Les organisations patronales satisfaites



Les organisations patronales satisfaites
Dans son article 37 relatif aux droits et libertés, le projet de révision de la loi fondamentale du pays consacre notamment la liberté d'investissement et de commerce. A travers le même article, l'Etat encourage, sans discrimination, l'épanouissement des entreprises au service du développement économique du pays. Des dispositions favorablement accueillies par la majorité des chefs d'entreprise qui le qualifient de projet libérateur qui repose sur la concurrence, la compétitive et l'innovation.Pour le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M'rakech, plus de 30% du contenu du projet dans son chapitre économie sont des suggestions de la CAP. « Nous sommes donc satisfaits », lance-t-il, estimant que les réunions de concertation tenues avec Ahmed Ouyahia dans le cadre de la préparation de l'avant-projet de la Constitution ont porté leurs fruits. Un avis que ne partage pas le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), Habib Yousfi, qui regrette que son organisation n'ait pas été associée aux consultations. « On aurait discuté et surtout on se serait concertés sur les taxes qui démotivent l'opérateur économique et l'empêchent de redoubler d'efforts pour être concurrentiel », regrette-t-il, indiquant que cet « ostracisme » est une erreur qui a empêché certains patrons de s'exprimer et de donner leur point de vue sur les contraintes rencontrées sur le terrain. Habib Yousfi note, tout de même, que le projet de Constitution est positif dans son ensemble. Cependant, le président de la CGEA évoque le problème de l'application des textes. De ce fait, il estime que les initiateurs du projet auraient dû inclure que les textes d'application ne feront pas l'objet de débat au sein du Parlement. « C'est une manière de bloquer toute tentative de dévoyer les textes à travers les lois organiques », explique-t-il. Le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), Abdelaziz Mehenni, dit approuver « à 100% » les articles relatifs à l'économie nationale. « Je suis satisfait, mais à condition de ne pas faire de discrimination entre le privé et le public. Nous travaillons dans l'intérêt du pays en développant son économie. Aujourd'hui, nous sommes consultés, et j'apprécie cette approche », souligne-t-il. Néanmoins, Mehenni prévient que son organisation réagira « avec force » au cas où les textes de loi ne seraient pas appliqués ou seraient dévoyés dans le cadre de l'élaboration des lois organiques. « En ce qui concerne le volet économique, nous userons de tous les arguments pour empêcher les parlementaires de toucher à la nouvelle Constitution », soutient-il.




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