Ordures trainent partout à travers la wilaya de CHLEF et les autorités locales qui se trouvent toujours incapable de se débarrasser de ses ordures ménagères, ce que provoque le volume grossit chaque jour un peu plus au niveau des niches à ordures des quartiers, des rues et sur les trottoirs, les bacs à ordures, là où il en existe, sont remplis à ras bord. La situation est devenue incontrôlable avec chaleurs excessives dans cette saison d’été.
Dans ce contexte le bureau de la LADDH CHLEF croire que La gestion des déchets ménagers solides au niveau de la wilaya de CHLEF est un sujet qui revient sans cesse au-devant de la scène. Tous les habitants de la wilaya sont unanimes pour dire que la saleté, les ordures, les mauvaises odeurs au niveau de tous les quartiers, cites, communes ont atteint le seuil de la tolérance et qu’aujourd’hui tous craignent pour leur santé et celle de leurs enfants.
Le bureau de la LADDH CHLEF attire l’attention sur les questions liées à l’environnement font partie de nos principales préoccupations en vêtu à l’article 3 de la déclaration des droits de l’homme nous indique que «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.» «Et que toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux, ainsi que pour les services sociaux nécessaires. Elle a le droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de moyens de subsistance, par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.»
C’est dit aussi dans son article 25, «L’environnement est la clé d’une meilleure santé», et étant la base de toutes les règles d’hygiène, des solutions envisageables pour conclure portant sur les divers problèmes concernant l’hygiène et la propreté se rapportant à la ville.
La LADDH CHLEF relevé que le constat de la mauvaise gestion des déchets ménagers solides due par plusieurs facteurs :
- Les pouvoirs publics ne semblent pas se soucier de cet état de fait qui préoccupe de plus en plus les citoyens.
- la défaillance des collectivités locales qu’ ils ne sont pas partie prenante dans la lutte effrénée contre la pollution .
- soit que ces responsables sont incapables de produire des idées pour nettoyer la wilaya, soit ils sont fascinés par autre chose qui les empêche de bosser et de faire le travail pour lequel ils sont payés grassement. Dans les deux cas, on les plaint sincèrement et leur souhaite un prompt rétablissement.
- Les citoyens manquent de civisme et jettent leurs ordures n’importe où et même parfois jeter leurs sachets d´ordures par les fenêtres ainsi ne respecte pas les horaires de ramassage des ordures.
La scène est courante et fait désormais partie du décor d´enfer qui caractérise de manière persistante nos villes et nos quartiers, des masses d´ordures qui s´amoncellent dans la plupart des quartiers de la ville mère ainsi la majorités des communes. On peut se rendre compte que l´état de déliquescence en matière d´hygiène a atteint des proportions alarmantes.
Le Centre de la ville chlef jusqu´à les quartiers Meddahi, Bensouna, Radar, Lalla Aouda et à la cité des Frères Abbad entre autres, nous avons constaté qu´en matière de propreté et l'environnement rebondissent de plus bel , Il est à remarquer que la plupart des trottoirs sont souillés par des emballages, des bouteilles vides et des papiers usés. La plupart des poubelles mises en place par les pouvoirs publics à chaque coin de rue ont été cassées et ne peuvent plus servir. Sans oublier bien sûr d’autres communes ( Chettia, Oum Dou, Oued Fodda, Bouzghaia , Ouled fares ,sidi akacha….etc). Croulent sous le poids de la pollution , par exemple l’ APC d’Oum Drou préfère créer une décharge sauvage depuis 6 ans dans la foret (près de l’Oued Cheliff) sans se soucier de l’environnement ni la sante de citoyens », déplore un habitant d’oum drou .
Dans certains endroits, il faut carrément se pincer le nez tant les odeurs nauséabondes des produits périmés sont suffocantes.
Comme la LADDH CHLEF signale aussi au niveau de la zone industrielle Oued Sly ,il aucun recyclage des déchets industriels ,malgré que certains déchets industriels sont toxiques et dangereux ,le bureau de la LADDH CHLEF annonce également une "grande surprise" que le réseau d’assainissement est quasiment inexistant dans la zone industrielle malgré cette zone abrite plusieurs unités de production de dimension nationale, dont la cimenterie, la nouvelle verrerie, le complexe de plastique, des briquetries et une unité de produits céramiques….etc .
Le bureau de la LADDH CHLEF constate également les hôpitaux dans la wilaya de CHLEF ne disposent pas d'incinérateurs en marche et d’ailleurs la seul incinération en marche se trouve à l’hôpital de Chorfa ne répond pas aux normes et qui n’a aucune valeur pour le traitement des déchets hospitalière au contraire les fumées et les gaz toxiques produits de incinération polluants de l'air atmosphérique .
La LADDH CHLEF se demande où sont donc gérés ,les autres déchets des cliniques privées ! Ces derniers qui ne disposent pas d’incinérateurs comme l’exige la réglementation et la loi.
Le bureau de la LADDH CHLEF déjà attire le pouvoir publique maintes reprises que la dégradation de l'environnement a un impact direct sur la santé et la qualité de vie de la population. Les Chélifiens ont de plus en plus de mal à respirer ; des centaines de personnes ont fini par être atteints de maladies respiratoires à cause de la pollution.
Le bureau de la LADDH CHLEF a également remarqué qu’il fallait que les responsabilités soient davantage partagées interministérielles par ce que le fossé entre la politique et la pratique , note que la saleté sert aussi d’aires de jeux pour des élèves à qui des instituteurs ressassent les dangers de la pollution et les vertus de la propreté. C’est que l’école algérienne est une école qui apprend à ses écoliers les bienfaits de l’hygiène dans un environnement d’une saleté repoussante. Il suffit de visiter les toilettes de cette école pour avoir une idée des dangers que courent nos enfants et particulièrement.
Il faut être réaliste et voir aussi les choses en face. Ce n’est pas uniquement les services de la voirie qui sont responsables de cette situation. Certains habitants, dans différents quartiers, qui jettent leurs ordures n’importe où et à n’importe quel moment de la journée contribuent, en le sachant pertinemment, à l’accroissement de ces tas d’immondices. Sans compter bien sûr les détritus qui sont abandonnés en fin de chaque journée par les revendeurs à la sauvette”, déclare un citoyen.
Devant autant d’anomalies, de laisser-aller, de raccommodage et de solution de replâtrage et devant l’incapacité flagrante dont fait face les communes pour gérer correctement et dignement le problème de la gestion des ordures, faisant au passage courir des dangers réels pour la santé des habitants de notre wilaya.
Le bureau de la LADDH CHLEF, il ne peut que regretter et dénoncer ce laxisme chronique de la situation que vit la wilaya de CHLEF par la faute d’individus beaucoup plus préoccupés par des intérêts personnels que par l’intérêt de la collectivité. Ces situations de nuisances et de pollution de notre environnement nous interpellent et doivent nous pousser à réfléchir ensemble sur l'avenir de nos futures générations ?
Chacun doit méditer sur sa part de responsabilité dans la dégradation de son environnement afin de minimiser ses effets.
En attendant des jours meilleurs, les déchets s’amoncellent aux coins des rues. Faisant encourir un danger réel à la santé publique, sans qu’une
solution ne se profile à l’horizon.
La LADDH de CHLEF
Président
HOUARI Kaddour
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Posté Le : 04/08/2014
Posté par : chelifien
Ecrit par : HOUARI Kaddour
Source : La LADDH CHLEF