Algérie

Les oranges amères 66e partie



Les oranges amères 66e partie
Résumé : Omar est offusqué... Il s'attendait à tout, sauf à ce qu'on lui dise que sa fille allait le quitter pour un autre homme. Camélia lui rétorque que Doria était déjà en âge de fonder son propre foyer... Sans se douter de cette discussion entre ses parents, la jeune fille préparait son exposition.Sur insistance de sa mère, Doria avait consenti à varier son exposition. Mais dans ce tumulte de thèmes et d'expressions artistiques, c'étaient Les Oranges amères qui ressortaient.Doria soupire. Sa mère avait vu juste... Jamais elle n'avait su jouer avec les couleurs claires et foncées en les unissant sur un même rayon.Elle penche un peu sa tête pour regarder de plus près ces nuances orange et grises qui épousaient les reflets solaires d'un ton doré...-Tu vois. Je t'avais dis que ce tableau est une merveille...-Tu trouves maman ' Je n'ai pas raté quelque chose sur cet orange-jaunâtre ' Les couleurs me semblent un peu ternes.-Non... Tout est parfait... Tu verras que les gens l'apprécieront beaucoup.C'était le cas. Le tableau ne passait pas inaperçu. Plusieurs artistes et journalistes firent des critiques encourageantes et proposèrent à Doria de participer à d'autres manifestations plus importantes.Mais la jeune femme avait l'esprit ailleurs. Ses parents étaient là en train de déguster un café et de discuter avec d'autres invités. Elle était fière de les avoir à ses côtés et ne cessait de les présenter à ses enseignants et à ses amis.Cependant, elle avait beau chercher Aimed des yeux, elle ne le voyait nulle part. A maintes reprises, elle avait tenté de le joindre sur son portable, mais il ne répondait pas.Elle commença alors à s'inquiéter. La veille, il l'avait aidée à disposer ses chevalets et à accrocher ses tableaux. Lui, n'aimait pas tellement "ces coups de gueule" comme il les qualifiait... Il s'était contenté de proposer trois toiles qu'il avait trouvées un peu "criardes" et dont les thèmes romantiques ne laissaient pas indifférents... Doria lui avait suggéré de rajouter une autre ?uvre... Celle de la Femme aux ?illets, qui représentait une femme coiffée d'un grand chapeau et portant une grande corbeille contenant des ?illets... L'?uvre était un vrai délice pour les yeux...-C'est ce que tu veux ', lui avait-il demandé en contemplant l'?uvre.-Je t'assure que ce tableau est extraordinaire. Je le trouve fabuleux... Tu as su redonner vie à cette femme. Ses yeux semblent nous regarder, et j'ai l'impression que ces ?illets dégagent même une odeur exquise.-Eh bien, il est à toi..., lui avait-il dit.-Quoi '-Je t'offre ce tableau que tu sembles si bien apprécier...-Mais non, petit nigaud. Je veux que tu l'exposes... Fais-moi plaisir. Allons l'accrocher avec les autres.Il s'était exécuté, et Doria lui avait indiqué un coin non loin de la fenêtre, où il ne risque pas de passer inaperçu.Elle avait vu, cet après-midi, des gens s'en approcher et hocher la tête avec satisfaction... Aimed peignait bien... Il était artiste dans tous les domaines... C'était un homme extraordinaire et elle l'aimait tant... Mais où était-il donc 'Elle se met sur la pointe des pieds pour essayer de retrouver sa trace dans cette foule qui s'accumulait un peu partout.-Tu cherches Aimed 'Elle se retourne vivement pour rencontrer le regard malicieux de sa mère.-Heu, oui... Comment l'as-tu deviné '-C'est simple. Tu te comportes comme ces femmes amoureuses qui attendent impatiemment l'élu de leur c?ur... Aimed n'est pas encore là, n'est-ce pas '-Non... Je... j'espère qu'il n'a pas eu un empêchement... Hier, alors que nous accrochions nos tableaux, il m'avait promis d'arriver avant l'ouverture... Il est en retard. Ce n'est pas dans ses habitudes.-Allons... Il finira bien par montrer le bout du nez... En attendant, tu vas venir avec moi. Il y a des journalistes qui aimeraient te rencontrer...-Ah ! où sont-ils '-Là... Avec ton père. Nous étions justement en train de parler de toi... Ton exposition ne passe pas inaperçue. Tout le monde veut te connaître et discuter avec toi... Allez, viens.Elle l'empoigne par le bras et l'entraîne vers le groupe de jeunes gens qui entouraient Omar. Ce dernier échangeait quelques propos avec eux. Doria s'approche de son père, qui lui entoure les épaules.-Ah ! te voici Doria. J'aimerais que tu dises à ces jeunes journalistes que tu n'es pas uniquement peintre, mais aussi poète et musicienne... Les arts n'ont absolument pas de secret pour toi. Tu as voyagé pour découvrir les ?uvres les plus célèbres...(À suivre) Y. H.NomAdresse email




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)