Algérie

Les oranges amères 47e partie



Les oranges amères 47e partie
Résumé : à peine sorti du coma que Hassen repense à Camélia. C'est à cause d'elle qu'il avait eu cet accident qui a failli lui coûter la vie. Wassila n'avait même pas demandé de ses nouvelles, ce qui confirmait son indifférence à son égard. Pendant ce temps, Camélia était à Paris où elle s'apprêtait à accomplir une mission. Elle repense à Hassen.Deux semaines durant, son cabinet est resté clos... Elle n'avait ni réussi à le contacter ni pu avoir de ses nouvelles. Cette homme l'intriguait... Le mauvais pressentiment était encore là à la torturer... Elle était certaine qu'il lui était arrivé quelque chose, mais ne savait pas au juste de quoi il pouvait s'agir. Etait-il malade ' Avait-il eu un accident 'Elle savait que même si elle l'avait ignoré, il aurait déployé des trésors de patience pour la recontacter. Pourquoi ne l'avait-il pas fait '-Nous sommes arrivés à destination.La voix de Omar lui rappelle où elle était et avec qui. Elle descendit du taxi et laisse les hommes s'occuper des bagages.A la réception de l'hôtel où trois chambres leur avaient été réservées, elle demande s'il elle n'avait pas reçu de courrier. Un fax de sa rédaction venait de tomber. Elle le prend. On lui souhaitait un bon séjour à Paris, et on lui demandait d'être prudente.C'était son rédacteur en chef qui lui faisait un petit coucou.La réceptionniste lui tendit sa clé, et elle monte sans attendre dans sa chambre.Une pluie drue tombait sur la capitale française. Elle jette un coup d'?il par la fenêtre de sa chambre qui dominait la ville, et pousse un soupir. Elle devrait rencontrer des historiens, dans l'après-midi, dans un salon de thé. Pour commencer, elle va faire un long détour par les premiers sites qu'elle avait prévu de visiter. Youcef prendra des photos, et elle des notes. Ils iront sûrement déjeuner quelque part. Omar va vouloir les accompagner, mais elle saura le faire patienter. Pour ce premier jour, une petite inspection sur les lieux de ses reportages lui sera nécessaire, afin de repérer les endroits requis et d'élaborer un planning de rendez-vous.Elle prend une douche et s'habille chaudement, avant d'appeler Youcef.Quelques minutes plus tard, ils étaient dans la rue à affronter le mauvais temps.Le jeune homme serrait contre lui ses appareils tout en tentant de se protéger contre les rafales de pluie et de vent. Camélia se met à rire :-Tu devrais t'y habituer. Nous allons devoir affronter pratiquement tous les jours les caprices de la natureparisienne...- Oui... Je le sais, mais j'espère que le temps sera plus clément demain... Au moins que le vent cesse de souffler.- Ah... Ah... je n'en suis pas certaine... Paris, à cette époque de l'année, est vraiment gris... Tu auras vite la nostalgie de notre beau soleil.-Je l'ai déjà... Vas-tu me dire où on va se rendre pour commencer '-Tout d'abord au musée de Louvre, ensuite nous verrons... J'ai un programme assez chargé.Comme Omar était resté à l'hôtel, elle se promet de l'appeler pour lui demander de les rejoindre plus tard... Peut-être iront-ils dîner quelque part ' Ce qui était sûr, c'est qu'elle s'était promis de profiter au maximum de son séjour. Une semaine durant, elle sillonna la capitale française sans se lasser. Malgré le froid et la neige, elle trouvera un immense plaisir à visiter les vestiges du passé français, et rédigea plusieurs articles sur les sites et monuments historiques.Omar lui avait été d'un grand secours, elle le reconnaît. C'est souvent lui qui l'accompagnait maintenant et l'orientait. Il avait une mémoire infaillible, et se rappelait de chaque détail qui pouvait l'intéresser.Ils avaient plusieurs fois fait des randonnées dans les banlieues, et Camélia sentit enfin qu'elle reprenait confiance en elle.Cependant, Hassen continuait à hanter ses pensées. Elle s'en voulait un peu d'avoir été lâche et de l'avoir quitté sans crier gare.Il n'était pas homme à se laisser faire, et avait sûrement mal interprété son esquive.Elle soupire. Que la vie est compliquée parfois !Omar avait remarqué son air soucieux et la ride qui coupait son front... Elle était préoccupée, il n'en doutait pas. Depuis plusieurs jours déjà, il avait remarqué qu'elle était souvent distraite. Son esprit était ailleurs. C'est justement pour cela qu'il avait insisté pour l'accompagner... Des fois, elle se perdait dans ses méditations et pouvait aller jusqu'à oublier des rendez-vous importants.Encore quelques jours, et ils allaient rentrer. Il se promet de tirer les choses au clair avec elle une fois pour toutes.(À suivre) Y. H.NomAdresse email




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