Algérie

Les Oranais ont marché pour le changement



L'un des enjeux majeurs des derniers vendredis de la contestation populaire à Oran reste l'accès au siège de la wilaya. En effet, et depuis la reprise du Hirak, le 22 février dernier, les services de sécurité empêchent systématiquement les manifestants de marcher vers le siège de la wilaya d'Oran en déployant un important contingent policier qui quadrille les rues et ruelles y menant.Si vendredi 26 mars, la confrontation entre les deux parties avait débouché sur un épisode violent avec le gazage et l'interpellation de manifestants, hier, la situation, quoique tendue, s'est déroulée sans incidents notables. Le vendredi 111 a réuni, pour la circonstance, plus d'un millier de personnes qui reprenaient en ch?ur les slogans phare du Hirak.
La primauté du civil sur le militaire, le rejet des élections, la dénonciation de la police politique, l'appel à une justice indépendante ont été les thèmes les plus abordés par la foule qui a marché depuis la place du 1er-Novembre sous forte escorte policière.
Arrivés à Cavaignac, les hirakistes ont dû subir les avanies d'un petit groupe de pro-Gaïd sans que cela dégénère. Arrivés au rond-point du lycée Lotfi, les manifestants ont été stoppés par des cordons de sécurité et le face-à-face a duré plus d'une demi-heure avant qu'ils ne bifurquent vers le Front de mer pour rejoindre la place du 1er-Novembre.

SAID OUSSAD


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