Algérie

Les oppositions perdurent



Les oppositions perdurent
Les oppositions constituent un véritable obstacle, qui a déjà compromis la réalisation de nombreux projets de développement dans la wilaya de Boumerdès.La législation s'avère parfois «insuffisante, dépassée et difficile à appliquer» pour régler les litiges opposant l'administration aux propriétaires terriens. Le différend porte souvent sur les montants des indemnisations. Dans la commune de Timezrit, plusieurs projets, dont un programme de 150 logements, une maison de jeunes et une bibliothèque tardent à être lancés. Et pour cause, les terrains devant les abriter sont réclamés par des citoyens n'ayant aucun acte de propriété.La justice a tranché en faveur de l'APC, mais le jugement peine, à ce jour, à être exécuté, car la commune ne dispose d'aucune structure de sécurité pouvant intervenir en cas de besoin pour faire appliquer la loi. A Baghlia, deux familles «font un chantage aux autorités», en exigeant des logements sociaux pour laisser passer sur leurs terres des conduites de gaz vers Taouarga, bloquant ainsi un projet de 360 millions de dinars. Les tractations durent depuis plus d'une année, mais aucune solution n'a été trouvée.A Ammal, un citoyen exige une indemnisation pour s'être abstenu d'exploiter durant trois ans une parcelle d'où devait passer la conduite de gaz. On lui a demandé de ne pas cultiver ses terres en vue de faire passer le réseau du gaz, mais on n'a pas tenu parole, le projet étant gelé, a-t-on appris. A Kharrouba, deux familles exigent 4 millions de dinars pour laisser des conduites de gaz traverser leur sol, mais l'administration leur a proposé 500 000 DA seulement.Le litige reste pendant à ce jour, entraînant l'arrêt d'un projet de 510 millions de dinars, qui a atteint 96% d'avancement. Un projet qui devra alimenter 2500 foyers en gaz. «Ce genre de problème apparaît lorsqu'on fait des études bâclées. Normalement, le montant des indemnisations doit être inclus dans l'enveloppe du projet. Aujourd'hui, pour évaluer le coût d'un terrain privé, on doit désigner un expert qui, lui, exige parfois 7 millions de centimes pour une seule expertise», explique un cadre de Sonelgaz.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)