Algérie

Les opposants se joignent à la protestation



Dans un communiqué repris par l’AFP, le Forum commun, une alliance de l’opposition parlementaire, appelle ses composantes à «rejoindre les rangs des jeunes qui manifestent contre la répression, la tyrannie et la corruption».  Les manifestations, qui se déroulent quotidiennement à Sanaa et dans d’autres villes du pays, ont été jusqu’à samedi violemment réprimées par des partisans du président Ali Abdallah Saleh.
Elles sont organisées à l’initiative d’étudiants et de composantes de la société civile. Dix personnes ont été tuées dans la dispersion de manifestations à Aden, la grande ville du Sud, depuis le début, le 13 février, de la contestation du régime du président Ali Abdallah Saleh au pouvoir depuis 1978. L’opposition parlementaire est restée à l’écart de la contestation et n’a plus organisé de manifestations depuis une marche de dizaines de milliers de ses partisans le 3 février. Elle avait décidé de reprendre le dialogue avec le régime, interrompu fin 2010, après des promesses de réformes annoncées par le chef de l’Etat. Le président Saleh a renouvelé hier son appel au dialogue, se déclarant prêt à «accéder aux demandes de l’opposition si elles sont légitimes». Mais le communiqué affirme que le dialogue n’est plus possible «maintenant que le sang a coulé, que des victimes sont tombées et que le pouvoir a lâché ses casseurs dans les rues». «Il n’y aura pas de dialogue avec les balles et les matraques, pas de dialogue avec un pouvoir qui rassemble les mercenaires et les casseurs pour occuper les places publiques (...) et terroriser la population», affirme le communiqué.
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