Algérie

Les opérateurs recommandent de subventionner le surcoût



Les opérateurs recommandent de subventionner le surcoût
Le passage à l'emballage en carton du lait pasteurisé sera "positif" pour la santé des consommateurs et pour l'environnement soulignent des professionnels de la filière lait et des industriels qui préconisent, néanmoins, des subventions pour couvrir le surcoût qu'engendrera l'adoption de ce type de conditionnement.Le passage à l'emballage en carton du lait pasteurisé sera "positif" pour la santé des consommateurs et pour l'environnement soulignent des professionnels de la filière lait et des industriels qui préconisent, néanmoins, des subventions pour couvrir le surcoût qu'engendrera l'adoption de ce type de conditionnement.Ces opérateurs estiment que le remplacement du sachet en plastique par la boîte en carton pour conditionner le lait pasteurisé subventionné (de 25 DA le litre) est "faisable" mais il devrait se faire d'une façon graduelle avant d'être généralisé sur toutes les laiteries.Il y a une semaine, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait instruit les transformateurs de lait de procéder à la suppression "progressive" de l'emballage en plastique et le remplacer par le conditionnement en carton. Il avait accordé à l'ensemble des laiteries un délai de trois mois pour entamer le processus de suppression du sachet de lait.Pour le Conseil interprofessionnel de la filière lait (CIL), la décision d'introduire le conditionnement en carton est "bonne" puisque elle permettra notamment de proposer un produit meilleur en termes de qualité et d'hygiène."Le CIL et presque toutes les unités de transformation du lait sont favorables au changement du conditionnement", a affirmé à l'APS, Mahmoud Benchekour, président du CIL, une instance chargée de contrubuer au développement de la production locale du lait et des produits laitiers.Ce responsable assure que cette opération est faisable actuellement pour certaines unités de transformation dans les délais fixés à trois mois par les pouvoirs publics. Pour autant, l'adoption du conditionnement en carton (appelé également brique) va générer des coûts supplémentaires compte tenu du prix du papier d'une part et des équipements industriels supplémentaires d'autre part, a tenu à souligner M. Benchekour. A cet effet, le président du CIL préconise que l'Etat subventionne le coût de l'emballage en carton car, explique-t-il, l'adoption du nouveau conditionnement va engendrer certainement un impact sur le prix final du lait pasteurisé (actuellement à 25 DA) à cause du prix élevé du carton.Le marché du lait en sachet connaît depuis plusieurs semaines des perturbations dans la distribution dans plusieurs wilayas du pays ce qui a provoqué de fortes tensions sur ce produit de première nécessité.Selon des professionnels du secteur, cette perturbation, accompagnée d'une nette hausse de plusieurs produits laitiers (yaourts, fromages, lait écrémé non subventionné), n'est pas due au manque de la matière première mais essentiellement à l'impact de la hausse des prix de la poudre de lait sur le marché international.Actuellement, il existe 175 laiteries publiques et privées qui produisent annuellement environ 1,5 milliard de litres de lait pasteurisé, selon l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (Onil).Le ministère du Commerce a ouvert la semaine dernière une enquête pour déterminer les "vraies" raisons à l'origine de cette perturbation et compte prendre les mesures nécessaires pour juguler cette tension.Ces opérateurs estiment que le remplacement du sachet en plastique par la boîte en carton pour conditionner le lait pasteurisé subventionné (de 25 DA le litre) est "faisable" mais il devrait se faire d'une façon graduelle avant d'être généralisé sur toutes les laiteries.Il y a une semaine, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait instruit les transformateurs de lait de procéder à la suppression "progressive" de l'emballage en plastique et le remplacer par le conditionnement en carton. Il avait accordé à l'ensemble des laiteries un délai de trois mois pour entamer le processus de suppression du sachet de lait.Pour le Conseil interprofessionnel de la filière lait (CIL), la décision d'introduire le conditionnement en carton est "bonne" puisque elle permettra notamment de proposer un produit meilleur en termes de qualité et d'hygiène."Le CIL et presque toutes les unités de transformation du lait sont favorables au changement du conditionnement", a affirmé à l'APS, Mahmoud Benchekour, président du CIL, une instance chargée de contrubuer au développement de la production locale du lait et des produits laitiers.Ce responsable assure que cette opération est faisable actuellement pour certaines unités de transformation dans les délais fixés à trois mois par les pouvoirs publics. Pour autant, l'adoption du conditionnement en carton (appelé également brique) va générer des coûts supplémentaires compte tenu du prix du papier d'une part et des équipements industriels supplémentaires d'autre part, a tenu à souligner M. Benchekour. A cet effet, le président du CIL préconise que l'Etat subventionne le coût de l'emballage en carton car, explique-t-il, l'adoption du nouveau conditionnement va engendrer certainement un impact sur le prix final du lait pasteurisé (actuellement à 25 DA) à cause du prix élevé du carton.Le marché du lait en sachet connaît depuis plusieurs semaines des perturbations dans la distribution dans plusieurs wilayas du pays ce qui a provoqué de fortes tensions sur ce produit de première nécessité.Selon des professionnels du secteur, cette perturbation, accompagnée d'une nette hausse de plusieurs produits laitiers (yaourts, fromages, lait écrémé non subventionné), n'est pas due au manque de la matière première mais essentiellement à l'impact de la hausse des prix de la poudre de lait sur le marché international.Actuellement, il existe 175 laiteries publiques et privées qui produisent annuellement environ 1,5 milliard de litres de lait pasteurisé, selon l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (Onil).Le ministère du Commerce a ouvert la semaine dernière une enquête pour déterminer les "vraies" raisons à l'origine de cette perturbation et compte prendre les mesures nécessaires pour juguler cette tension.




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