Algérie

Les opérateurs dénoncent la contrefaçon



Le phénomène de la contrefaçon et de l'imitation des marques dans le marché des parfums et des cosmétiques ne cesse de prendre des proportions inquiétantes. Ce phénomène inquiète Nacer Belaroussi, président de la société Belnace du groupe Dermal, spécialisée dans la fabrication et la distribution des produits de parfumerie, cosmétiques et de beauté. « La contrefaçon est énorme. Il y a des gens qui copient Christian Dior pour 400 DA. C'est criminel (') On a été copiés plusieurs fois. On ne peut pas l'endiguer », a-t-il affirmé, hier, lors d'une conférence de presse consacrée au lancement en Algérie d'une gamme cosmétique pour hommes. Aucun chiffre n'a été avancé par M. Belaroussi sur l'étendue de cette activité nuisible et illégale. Selon les chiffres officiels, la contrefaçon dans les cosmétiques occupe la première place avec 86,21% d'articles contrefaits importés frauduleusement et saisis par les Douanes sur un total de 1,5 million de produits. Ceci étant, le premier responsable de Belnace ne compte pas rester les bras croisés face à l'expansion de ce phénomène qui menace l'industrie de la cosmétique et la santé des consommateurs. « On va entamer des poursuites judiciaires contre les usurpateurs pour défendre nos marques déposées », ajoute-t-il.Pour le moment, les responsables de Belnace ont décidé d'ouvrir un point de vente pour la commercialisation de certains produits en exclusivité. « Tous les produits qui sont vendus en dehors de nos points de vente sont contrefaits », a indiqué M. Belaroussi. Interrogé sur la récente mesure portant paiement des opérations du commerce extérieur au seul moyen du crédit documentaire, le conférencier l'a qualifiée de « contraignante » à plus d'un titre. « Pour chaque composant, il faut une lettre de crédit. Ce qui est en soi contraignant », déplore-t-il. Décidé par le gouvernement l'été dernier, l'institution du paiement des opérations importations par l'entremise du crédit documentaire avait suscité des réactions énergiques de la part des responsables d'entreprises nationales et étrangères. M. Belaroussi, se dit, toutefois, prédisposé à « s'adapter » à cette nouvelle législation.


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