Algérie

Les ONG dénoncent le féminicide



Des militantes d'ONG de plusieurs villes, dont Alger, Oran, Béjaïa et Annaba se sont rassemblées jeudi dernier pour dénoncer les violences commises à l'endroit des femmes. Elles appellent les autorités à plus de fermeté et sévérité contre ces actes.Des militantes d'ONG de plusieurs villes, dont Alger, Oran, Béjaïa et Annaba se sont rassemblées jeudi dernier pour dénoncer les violences commises à l'endroit des femmes. Elles appellent les autorités à plus de fermeté et sévérité contre ces actes.
Le rassemblement au niveau de la Place Audin a vu de nombreuses militantes d'ONG et des responsables des associations de défenses de droits de l'Homme déferler la matinée pour dénoncer "le féminicide un fléau à combattre". Avec la recrudescence, ces derniers temps, de meurtres à l'endroit des femmes, c'est toute l'inquiétude qui se lit sur le visage des défenseuses des droits de femmes, mais également de parents qui ont tenu à crier leur colère contre ces "actes abjectes et d'infamie". Selon un récent bilan fourni par les services de sécurité, il est indiqué que 39 femmes ont été victimes d'homicides volontaires durant toute l'année 2019 et sans compter les récents meurtres et mutilations de corps des victimes qui s'ajoutent à cette liste macabre. Partout les femmes du mouvement associatif ont exigé"plus de protection des femmes et d'appliquer la loidans toute sa rigueur".
Les ONG algériennes ont alerté les autorités sur "le silence de certaines parties qui font que les victimes sont banalisées" alors que sous d'autres cieux, c'est toute la société qui est mise en branle. Dans le rassemblement à l'ouest du pays, les militantes et simples citoyennes ont également réagi envers ce phémonème qui prend un seuil d'inquiétude alarmant. "Le kidnapping et le meurtre sont devenus systématiques même avec la crise du coronavirus" a écrit l'association de défense des droits de femmes et enfants d'Oran. Sur ce chapitre, les associations ont fait savoir que "la mobilisation reste générale car elle ne concerne pas uniquement des femmes". Les mineurs dont des garçons sont également victimes de ces atrocités sans commune mesure avec ce qui s'est passé il y a des années.
Avec les récentes lois instituées et durcies dans leurs application dans le cadre de la lutte contre la criminalité et les associations de malfaiteurs, c'est un début assez prometteur de prendre en charge le côté pénal de la loi. Mais pour les associations féminines, il s'agit de "prendre en charge l'aspect psyschologique des femmes vulnérables ayant subi ces violences". Les récents centres d'hébergement des femmes violentées et dont la situation matérielle est précaire ne suffissent pas à prendre en charge le nombre de victimes. C'est un clin d'oeil lancé à l'endroit du ministère de la Solidarité et de la Condition féminine pour mettre plus de moyens dans ce volet.
Le rassemblement au niveau de la Place Audin a vu de nombreuses militantes d'ONG et des responsables des associations de défenses de droits de l'Homme déferler la matinée pour dénoncer "le féminicide un fléau à combattre". Avec la recrudescence, ces derniers temps, de meurtres à l'endroit des femmes, c'est toute l'inquiétude qui se lit sur le visage des défenseuses des droits de femmes, mais également de parents qui ont tenu à crier leur colère contre ces "actes abjectes et d'infamie". Selon un récent bilan fourni par les services de sécurité, il est indiqué que 39 femmes ont été victimes d'homicides volontaires durant toute l'année 2019 et sans compter les récents meurtres et mutilations de corps des victimes qui s'ajoutent à cette liste macabre. Partout les femmes du mouvement associatif ont exigé"plus de protection des femmes et d'appliquer la loidans toute sa rigueur".
Les ONG algériennes ont alerté les autorités sur "le silence de certaines parties qui font que les victimes sont banalisées" alors que sous d'autres cieux, c'est toute la société qui est mise en branle. Dans le rassemblement à l'ouest du pays, les militantes et simples citoyennes ont également réagi envers ce phémonème qui prend un seuil d'inquiétude alarmant. "Le kidnapping et le meurtre sont devenus systématiques même avec la crise du coronavirus" a écrit l'association de défense des droits de femmes et enfants d'Oran. Sur ce chapitre, les associations ont fait savoir que "la mobilisation reste générale car elle ne concerne pas uniquement des femmes". Les mineurs dont des garçons sont également victimes de ces atrocités sans commune mesure avec ce qui s'est passé il y a des années.
Avec les récentes lois instituées et durcies dans leurs application dans le cadre de la lutte contre la criminalité et les associations de malfaiteurs, c'est un début assez prometteur de prendre en charge le côté pénal de la loi. Mais pour les associations féminines, il s'agit de "prendre en charge l'aspect psyschologique des femmes vulnérables ayant subi ces violences". Les récents centres d'hébergement des femmes violentées et dont la situation matérielle est précaire ne suffissent pas à prendre en charge le nombre de victimes. C'est un clin d'oeil lancé à l'endroit du ministère de la Solidarité et de la Condition féminine pour mettre plus de moyens dans ce volet.


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