LES OLYMPIENS PLEURENT LE DÉPART DE LA SECRÉTAIRE D’ETAT CHARGÉE DES SPORTS D’ÉLITES
Suite au départ de Mme Salima Souakri du staff gouvernemental, plusieurs sportifs de haut niveau, dont ceux qui sont actuellement à l’étranger pour préparer les olympiades de Tokyo, se sont exprimés via des vidéos postées sur les réseaux sociaux portant des messages le moins qu’on puisse dire, émotionnels, par lesquelles, ont voulu rendre un dernier grand hommage au désormais l’ex-secrétaire d’état chargée des sports d’élite.
Parmi les intervenants, à l’instar du porte-parole des olympiens, et qui n’est autre que le champion de boxe, Mohamed Flissi, soutenu par ses deux partenaires, Romaïssa Boualem et Imane Khelif, non pas caché leur déception d’assister au départ de Mme Salima Souakri, avant de lui pouvoir dédier une médaille olympique en guise de ses encouragements permanents aux boxeurs de la sélection nationale. Quant à Fergat Abdelkrim, médaillé au dernier mondial de la lutte associée, s’est manifesté à son tour, pour partager ses entières satisfactions envers les attributions statutaires de l’ancienne reine des tatamis, dont il estime, qu’elle était sa principale source de motivation soldée par plusieurs titres suivis d’une place qualificative au jeux olympiques en compagnie de sept autres lutteurs. Pour sa part, le rameur Sid Ali Boudina, s’est dit que le départ de Mme Salima Souakri, est une véritable perte pour la communauté sportive qui la considère non seulement, comme une inspiration de succès mais aussi, une idole pour toute une génération sportive émergente, et d’ajouter « Souakri, est une sorte de porteuse d’espoir pour moi tout comme le reste de la famille sportive » a-t-il affirmé.
En effet, cela fait une année environ, et plus précisément, depuis le 24 juin 2020, que la détentrice des 14 titres africains en judo, a pris officiellement les règnes de son département ministériel avec comme plusieurs missions dont la prise en charge des Athlètes d’élites ainsi que la promotion du sport féminin. Bien que, la pandémie de la COVID, fût assez imposante provoquant au passage une crise sanitaire sans précédent, mais n’empêche, que la volonté et l’ambition d’une ancienne judokate, ont fini par porter leurs fruits notamment grâce à ses engagements admirablement constatés par l’ensemble de la communauté sportive et les élites en particulier.
Fort est de constater, qu’avant l’entrée en lice de Mme Salima Souakri, au sein de la composante gouvernementale, ils étaient seulement 14 représentants à avoir décrocher leur billet au Japon à l’occasion des JO 2020/21, la raison pour laquelle, la désignation de l’ex-ambassadrice de l’UNICEF, n’était en fin de compte, pas une si mauvaise idée, puisqu’elle a pu en l’espace de quelques mois seulement, alimenter la délégation algérienne par 31 autres olympiens car à l’heure actuelle, l’Algérie compte provisoirement 45 Athlètes qualifiés au grand rendez-vous planétaire de Tokyo, sachant qu’en milieu d’une conjoncture sensible et très délicate, cette mission n’était pourtant pas gagnée d’avance.
Cependant, parallèlement aux problématiques des sélections nationales causées essentiellement par le verrouillage des frontières, la fermeture des infrastructures sportives et de toutes sortes des perturbations issues de la pandémie, cela n’a nullement influencé sur la mise en œuvre de la politique nationale relative au développement et à la promotion du sport féminin, car en initiant son fabuleux projet baptisé « Tin-Hinan » Salima Souakri, avait réussi grâce à sa récompense financière qui lui a été décernée par le Comité International Olympique « CIO » à encadrer et former pas moins de 120 éducatrices sportives sahariennes toute discipline confondue au profit du Grand Sud algérien.
Par-ailleurs, ayant pris compte des difficultés qui planent sur le sort Post-carrières de nos sportifs de haut niveau, la secrétaire d’état, s’est pleinement investie en collaboration avec les services de la fonction publique, pour rendre en vigueur le décret exécutif donnant la possibilité à tous les médaillés internationaux ayant dignement représenté la nation à pouvoir bénéficier des postes budgétaires dans le domaine sportif. Cela s’ajoute, à la récente sortie de Salima Souakri, à Budapest « Hongrie » durant laquelle, elle avait rappelons-le, obtenu pour l’Algérie l’organisation de la prochaine édition du championnat d’Afrique de judo en 2022, mais aussi en intégrant la représentativité du kimono national au conseil exécutif de la fédération internationale à la suite de son élection dans cette plus haute instance internationale de judo, le tout, sans pour autant, ignorer les autres disciplines sportives, car la secrétaire d’état chargée des sports d’élites, avait dans la foulée exploité sa présence à Budapest afin d’élaborer des accords de partenariat avec son homologue hongroise, notamment pour l’organisation de double confrontation footballistique Masculine et féminine, en faveur de toute les catégories d’âges.
En conclusion, après avoir hérité d’une situation le moins qu’on puisse dire, catastrophique. Nous ne pouvons effectivement que féliciter Mme Salima Souakri, pour sa première expérience politique conformément à son bilan riche et varié au terme d’une année de travail acharné, et ce, malgré les différents obstacles, sanitaires, économiques et infrastructurelles.
Chapeau bas Madame ! et merci pour tout.
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Posté Le : 15/07/2021
Posté par : Sportuniversitaire